Votre regard est si profond que je m’y noie,
Votre sourire si rayonnant qu’il m’éblouit ;
Je tente d’y résister, mais au fond je crois,
Que votre absence serait pire que la nuit.
Qu’ai-je donc fait pour ne croiser que des anges ;
Qu’ai-je fait, pour mériter d’être vulnérable ?
Pourquoi les anges et les roses s’arrangent,
Pour être à chaque fois aussi désirables ?
Dans la profondeur de votre regard je vois
La pétulance de votre noble âme ;
Et avec le son cristallin de votre voix,
Je bois votre féminité et je m’enflamme.
Pitié pour un cœur faible, prompt à s’emballer,
De grâce, ne braquez pas des yeux aussi doux
Sur l’être faible dont les sentiments voilés,
Risquent de se transformer en un amour fou !
Où vous mettez ce cœur dans vos bonnes grâces,
Où vous gardez une distance respectable,
Entre vous et lui, car dans un même espace,
Sans votre amour, il se sent misérable !