Il serait interessant d'ouvrir le débat sur le multilinguisme afin de remettre les pendules à l'heure et dissuader les"half wits", qui n'ont d'autres chevaux de bataille que celui de l'orienter vers le terrain qu'ils connaissent le mieux: celui de la polémique!
Un des articles lus sur dzblog (Dzairlekbida), à propos du « choc des langues » m’offre l’occasion propice pour attirer l’attention sur une attitude trop agressive pour être digne de nos « intellectuels »… Il y a moins d’un mois, au cours du débat qui suivit une des nombreuses conférences données à la bibliothèque nationale, l’un des intervenants, une enseignante universitaire de sciences sociales, me surprit par la virulence de ses propos. Elle affichait sa surprise de voir le pays, débarrassé depuis longtemps du colonialisme, encore aux prises avec la langue de l’ex-occupant… A l’entendre, on croirait qu’il s’agit d’une bataille pour se délester de ce qu’elle considère comme une séquelle, et non d’un butin de guerre ! Etant de nature un peu timide, lorsqu’il s’agit de m’exprimer en public, j’avais assisté aux deux précédentes conférences sans oser demander la parole pour donner mon avis -- qui était parfois même diamétralement opposé à celui du conférencier…Mais après avoir entendu postillonner cette dame, je ne sus comment j’avais pris le micro baladeur...pour souligner, avec tout le respect qu’on doit devoir aux dames, qu’en matière de productions littéraires, on trouve des ouvrages admirables dans les deux langues…et que ceux qui font souvent preuve d’agressivité envers l’autre, ont rarement des choses intéressantes à produire ! J’avais pris soin de lui répondre en arabe littéraire pour lui montrer que je n’avais rien contre son outil de travail…Bien au contraire, rares sont les textes aussi aptes à m’émouvoir que les « ROUBA3YATES » de Omar Khayam, dans le texte arabe.