J’ai appris à mesurer la douceur
Dans la beauté de tes yeux de velours,
Et dans l’harmonie de tes traits, mon cœur
A enfin trouvé un sens à l’amour.
Fort de ton appui, je me réveille
A la vie et la beauté des choses ;
Un petit rien et je m’émerveille,
Je vois à travers les portes closes.
Avant, pour moi, les pires souffrances
étaient celles infligées à la chair,
À présent je les sens qui s’élancent
Au moindre orage de tes yeux clairs.
Relève la tête et souris-moi,
La tristesse offense les anges ;
Le sourire pèsera de tout son poids,
Sur la grande peine qui te ronge.
Tu sais que je souffre à chaque larme
Que je vois perler sur tes tendres joues ;
Il est insensé de noyer ton charme
sous cette succession de tristes moues !
Viens, allons ce soir cueillir les étoiles
Je t'emporte vers des joies nouvelles ;
Viens, ensemble nous hisserons les voiles
Et rirons de tes soucis, vus du ciel !