21 mars 2017 2 21 /03 /mars /2017 17:49

Je te vois et je m’étonne
Qu’il existe encore sur terre
Des créatures aussi bonnes,
Aussi belles, aussi solaires !

Tu ignores que je t’admire,
Que ton image est présente
Partout et qu’elle m’inspire
De jour, et de nuit me hante.

Si tu savais combien j’aime
Le fond de ton joli regard -
Dans un look un peu bohème -
Qui me regarde sans me voir !

Quand tes grands yeux se font rêveurs,
Qu’ils plissent pour accommoder,
Ils chiffrent amour et douceur
Et les envoient en plis codés.

Quand sur tes lèvres se dessine
Une moue qui te transfigure
Ta face se fait divine
Et mon cœur se fait blessure.

Quand tu me surprends t’épiant,
Que je bafouille, pris en faute,
Que tu m’achèves en souriant,
Je sens mon cœur qui grelotte.

Sans l’aide de la providence,
Je doute de pouvoir traduire
En discours mes incohérences
Pour que tu te laisses séduire.

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19 mars 2017 7 19 /03 /mars /2017 20:29

Il y a des journées où ma muse,

De guerre lasse soupire et s’endort,

D’autres où, taquine, elle abuse

Des figures de style et des métaphores.

 

Aujourd’hui, elle penche pour la tendresse

Et fait défiler les jolis regards

Des dames angéliques qui m’intéressent,

Où celles qui alimentent mon espoir.

 

Je suis un captif soumis et facile,

Il suffit de peu, pour me faire planer,

Un regard lascif, un battement de cils,

Peut me rendre heureux ou me condamner.

 

La beauté m’inspire et me fait fondre ;

Je suis un cœur tendre et vulnérable,

Prompt à aimer et prêt à se rendre,

Lorsque la dame de cœur est aimable.

 

Être né amoureux, c’est un défaut

Que j’élève au rang de qualité ;

Les regards sont ma croix, mon échafaud,

Mais mon courage n’est que velléité.

 

Mes principales idylles sont celles

Où le mérite de l’initiative

Est souvent à attribuer aux belles,

Excédées par mon attitude passive.

 

Aimer pour aimer, c’est ma raison d’être ;

Qu’y puis-je ? Les regards me font vibrer.

Qui, comme moi, a le malheur de naître

Épris, vit avec le cœur délabré.

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19 mars 2017 7 19 /03 /mars /2017 19:02

De grâce, arrondissez vos regards,

Ils taillent dans la chair et percent le cœur ;

La génétique et les lois du hasard

M’ont fait hideuse au point de faire peur.

 

Comme vous, je suis une âme sensible

Capable d’émotions et de souffrances ;

L’expression de vos faces est terrible,

Lorsque vos yeux croisent ma différence.

 

Vos circonstances sont atténuantes,

Car vous ne pouvez voir que ma laideur ;

La beauté des rêves qui me hantent

N’a d’égal que l’impact de ma douleur.

 

Comment une âme noble, prisonnière

D’une enveloppe aussi disgracieuse,

Pourrait-elle vivre digne et fière,

Si vos attitudes sont aussi odieuses ?

 

Epargnez-moi vos regards fureteurs,

Vos airs visiblement apitoyés ;

Ces vilains regards furtifs de voyeurs,

Me laissent abattue, le cœur broyé.

 

Ne vous en déplaise, je rêve comme vous

De princes charmants et de belle vie ;

Je caresse les projets les plus fous

Et me consume aux mêmes envies.

 

Si vous pouviez voir l’âme avant le corps,

Vous verriez que je suis beaucoup plus belle,

Dedans que je ne le parais dehors ;

Hélas, le destin est parfois cruel !

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18 mars 2017 6 18 /03 /mars /2017 12:00

Si le sommeil est en retard

Et que le moral est au froid,

Qu’esseulé, le cœur en a marre

De battre sans savoir pourquoi.

 

Relaxe, ne dors pas à tout prix !

C’est ta poubelle qui déborde

D’inassouvis et d’incompris.

La nuit, les idées noires s’accordent.

 

Allume, fais quelque chose !

Pour échapper à tes idées,

Bouge, écris, lis, compose…

Ton cerveau doit être guidé !

 

Respire, sois un peu patient,

Ne te stresse pas dans le noir !

Stresser fait monter la tension

Et maintient éveillé très tard.

 

Fais appel aux beaux souvenirs,

Pour contourner tes frustrations ;

Les beaux jours ont leur mot à dire

Et peuvent faire diversion.

 

Après tout, tu as la santé

Et tu peux manger à ta faim,

Alors pourquoi te tourmenter ?

Relaxe, ça ira mieux demain !

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18 mars 2017 6 18 /03 /mars /2017 09:17

Sur le chemin qui mène à mon école,

Dans un coin de trottoir, un vieux barbu

S’adressait, par-dessus son épaule

Aux vieilles connaissances de ses débuts.

 

J’étais fasciné par son regard flou

Et ses incompréhensibles propos ;

Il n’était pas méchant… juste un peu fou,

Et n’avait rien que les os et la peau.

 

Il m’arrivait, en rentrant à midi,

De marquer une pause, non loin de lui,

Et de tendre l’oreille à ce qu’il dit,

En veillant à ne pas faire de bruit.

 

Le petit lutin curieux que j’étais,

Dressait autour de lui des légendes,

Je voyais en lui Zeus, pendant l’été,

Et en hiver un démon qui gronde.

 

Il intégrait certains de mes songes,

Tantôt vieux patriarche bienveillant,

Tantôt souriant, mi-diable, mi-ange,

Prêt à voler les gosses peu méfiants.

 

Son visage anguleux, austère,

Et sa barbe couverte de miettes,

Ont longtemps plané sur les mystères,

De tous les continents et planètes.

 

Aujourd’hui, j’ai grand plaisir à croire,

Qu’il était l’ange gardien, indulgent,

Des enfants pauvres qui couvent l’espoir

De réussir, et de tous les braves gens.

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17 mars 2017 5 17 /03 /mars /2017 13:03

Sous les néons des villes, en fin de semaine,

Des couples tranquilles en marée humaine,

Ecument les boites, en quête de détente,

Le front et les mains moites, ils crient, et chantent

Portés par des D.J, dont la musique affole,

Et booste l’énergie de leurs carcasses molles.

Les assourdissants cocktails de sons déchirent ;

Leurs cœurs frémissants et leurs âmes qui soupirent.

Les notes déployées chamboulent leurs êtres,

Les font tournoyer et gonflent leurs tensiomètres.

Des salles pleines de gens jusque là inertes,

Venus noyer leurs peines, meubler des vies désertes,

S’animent sous les spots, mues par le tonnerre

Et les degrés qui flottent dans de énièmes verres.

Puis les soirées s’allongent et les idées se brouillent,

Alors les humeurs changent et les langues bafouillent.

On retourne chez soi, plus seuls qu’à l’arrivée,

Au p’tit matin qui déçoit et fait dériver

Vers des gestes d’hier, à répliquer demain,

N’ayant au fond des verres noyé que du chagrin.

On aura eu le mérite d’avoir fait l’effort

De franchir nos limites, pendant qu’autrui dort,

Pour fuir la routine qui use à petit feu

Installant la patine qui donne l’aspect du vieux.

L’échec mène au succès, et vaut mieux qu’attendre ;

Qui tente trouve l’accès vers des plaisirs à prendre.

Qui par contre s’applique à cultiver l’attente,

Acquiert un sens critique mais va vers la mort lente !

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17 mars 2017 5 17 /03 /mars /2017 07:37

Au tout début, il y eut d’abord la rose,
Puis la voyant vulnérable et maltraitée,
Le Créateur réfléchit et, après une pause,
Opta pour une solution plus adaptée :

Il en couvrit la tige d’épines acérées
Et, jugeant l’avoir ainsi mise à l’abri,
La bénit et se détourna d’elle, rassuré,
La livrant à son sort, dans ce monde pourri.

Hélas, la rose ayant un cœur comme nous tous,
Ne priva personne de l’infinie beauté
Que cache un bouton de rose qui pousse,
Ouvrant son cœur doré à notre curiosité.

Séduit par sa beauté, l'homme en abusa;
Il la réduisit en parfums et en bouquet
Et peu reconnaissant, bien souvent en usa
Comme moyen publicitaire alambiqué.

Petite rose, n’ouvre jamais ton cœur tendre
Au regard intéressé du premier venu ;
La première chose qu’il fera c’est te vendre
Par bouquets anonymes, sans t’avoir connue.

Protège ton joli cœur, il est ton ventre mou ;
N’en révèle ni le parfum ni la beauté.
Te mettre à nu c’est comme mettre au clou
Ta vie, pour ceux qui ne pensent qu’à te l’ôter !

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15 mars 2017 3 15 /03 /mars /2017 08:18

La vie est invivable, dans ce monde;
Père, pourquoi m'avez-vous engendré ?
Que de vilenies, que d'actes immondes!
Devrais-je y vivre contre mon gré?

 

Ce n'est pas moi qui ai voulu naître,
Mais je suis là; ce qui est fait est fait !
J'essayerai donc d'apprendre à être,
Mais je ne promets pas d'être parfait.

 

Je m'appliquerai à cacher mes peurs;
Un homme est comptable de bravoure,
Mais de grâce, n'engendrez pas de sœur,
Elle subira l'instinct, faute d'amour !

 

Vivre, pour un homme, est difficile;
Il l'est encore plus, pour une femme,
Dans ce monde peuplé d'imbéciles
Qui sévissent sans aucun état d'âme.

 

Pardon de vous décevoir, mon père,
Mais ce monde est devenu malsain,
Je suis prêt à y vivre, pour vous plaire,
Mais ce sera sans plaisir ni entrain !

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15 mars 2017 3 15 /03 /mars /2017 08:16

A vivre renfrogné, par prudence,

On contraint notre cœur à s’endurcir ;

Être bien portant est une chance,

Alors offrons au moins un sourire !

 

Une bonne action est une graine,
Confiée à un fertile terreau;
Elle germera une saison prochaine,
Et vous donnera les fruits les plus beaux.

 

Tout comme la méchanceté gratuite,

On en récolte tôt ou tard les fruits ;

Les choses de la vie ne sont pas fortuites,

Elles rétribuent ce qu’on fait à autrui.

 

Un geste, une pensée, un sourire,

Quand ils sont sincères, font autant de bien

A ceux qui ont à cœur de les offrir,

Qu’à leurs cibles, et ça ne coûte rien !

 

Donnez de la bonté, donnez du cœur ;

Ces dons n’ont jamais appauvri personne ;

Vous y trouverez un peu de bonheur,

Car on reçoit toujours ce qu’on donne.

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14 mars 2017 2 14 /03 /mars /2017 14:54

Bonjour Larbi,

Nous sommes heureux de vous annoncer que votre livre Je renaîtrai de mes cendres... est maintenant publié et mis en vente sur Edilivre.
D'ici 45 jours, une fois le dépôt à la BnF achevé, il sera mis en vente sur les principaux libraires en ligne à savoir Fnac.com, Chapitre.com, Amazon...
De plus, tous les libraires de France, Suisse et Belgique pourront également le commander à travers Dilicom ou directement auprès d'Edilivre. D'ici là, invitez vos proches à commander votre livre sur le site Edilivre uniquement.

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