Je te vois et je m’étonne
Qu’il existe encore sur terre
Des créatures aussi bonnes,
Aussi belles, aussi solaires !
Tu ignores que je t’admire,
Que ton image est présente
Partout et qu’elle m’inspire
De jour, et de nuit me hante.
Si tu savais combien j’aime
Le fond de ton joli regard -
Dans un look un peu bohème -
Qui me regarde sans me voir !
Quand tes grands yeux se font rêveurs,
Qu’ils plissent pour accommoder,
Ils chiffrent amour et douceur
Et les envoient en plis codés.
Quand sur tes lèvres se dessine
Une moue qui te transfigure
Ta face se fait divine
Et mon cœur se fait blessure.
Quand tu me surprends t’épiant,
Que je bafouille, pris en faute,
Que tu m’achèves en souriant,
Je sens mon cœur qui grelotte.
Sans l’aide de la providence,
Je doute de pouvoir traduire
En discours mes incohérences
Pour que tu te laisses séduire.