Les premiers à faire nos malheurs,
Sont les tarés qui nous gouvernent ;
Ils disent vouloir nos bonheurs
Mais nous pillent et nous bernent.
Je ne crois pas que notre sort,
Soit de subir tous ces pervers,
Ou de les tolérer encore,
Jusqu’à la fin de l’univers.
Aujourd’hui, sur tous nos trônes,
Se prélassent d’affreux jojos,
De pauvres parvenus qui prônent,
Des concepts pour le moins barjots.
Ils nous mènent à notre perte,
Nous les gens de la moyenne;
Ils squattent nos plaies ouvertes,
Et exacerbent nos peines.
Ils déstructurent nos Etats,
Pour bâtir leurs propres empires ;
Ces pathétiques gros bêtas,
Qui nous font vivre le pire.
L’Histoire n’a rien à cacher,
Elle finit toujours par tout dire.
Vos peuples trahis sont fâchés;
Ils ne cessent de vous maudire.
Ils vous voient auto satisfaits,
Voire convaincus qu’ils vous aiment ;
Bandes de gueux dont les méfaits
Les ont ancrés dans leurs problèmes !
Pour vos peuples, c’est vous l’enfer,
Vous maintenez leurs têtes sous l’eau,
Car roublards et sans savoir-faire,
En plus d’être juges et bourreaux !
Ôtez vos sales mains du pays
Pour lequel sont morts nos pères,
Martyrs que vous avez trahis,
Qui doivent se retourner sous terre !