Les médias grouillent de mensonges
Distillés par des voix occultes ;
Que la vérité dérange,
Qui joignent à nos douleurs l’insulte.
Ils feraient mieux de se taire,
Tous ces héritiers de Satan,
Qui fomentent toutes nos guerres,
Et se frottent les mains, contents!
Leurs masques tombent un à un ;
C’est à visages découverts,
Que ces disciples de Caïn,
Tissent la trame de nos calvaires.
Comme des meutes enragées,
Mues par les taux de croissance,
Ils viennent chez nous engranger
Le fioul du feu de vos puissances.
Ils achèvent nos moribonds,
Pillant le pain de nos enfants,
Pour des prétextes nauséabonds,
Dont leurs sinistres printemps.
Elles montent à l’assaut, leurs banques,
De nos pays, par amour du gain,
Mobilisant drones et tanks,
Pour y perpétuer la faim.
Fini le temps des principes
Et des hommes, au vrai sens du terme ;
A présent, des êtres sans tripes
Déciment des peuples inermes.
Pour se donner bonne conscience,
Le monstrueux Ordre des forts,
Pour endormir notre méfiance,
Habille d’humanitaire ses torts.
Ceux qui ont connu deux époques,
Celle du bien et celle du mal,
Savent bien que ces loufoques
Sont pires que le règne animal.