16 octobre 2017 1 16 /10 /octobre /2017 00:48

 

Sur une musique légère,

Je t’ai aimée à en mourir ;

J’ai encore en tête cet air

Qui allumait ton sourire.

 

Je te revois, la tête haute,

La bouche bée, les yeux rêveurs ;

Ne faisant qu’une avec les notes

D’un violon au son enchanteur.

 

Je me revois tremblant d’amour,

Te murmurant d’absurdes riens,

Dans un incohérent discours

Dont les mots n’avaient aucun lien.

 

Je ne voyais qu’une personne,

Pourtant la salle était pleine ;

J’étais un cœur qui s’abandonne

Entre les bras d’une souveraine.

 

Le quotient intellectuel

Et la force de caractère,

Perdent toujours dans un duel

Où le cœur dicte les repères.

 

Cet air règne sur ma mémoire,

Malgré les années plurielles ;

Quand je t’observe je crois voir

Ma timide jouvencelle.

 

Le temps pourra tout me prendre,

Sauf certains bons vieux souvenirs ;

Il peut tout réduire en cendres,

Sauf ma notion du verbe chérir !

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