18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 10:18

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Un pèlerin déçu battait la campagne,

Cherchant un lieuoù s'échapper;

Une grotte ou un sommet de montagne,

Qui serait son havre de paix.

 

Sur son chemin, il croisa une gazelle,

Qui semblait avoir trop couru ;

Ton espèce, lui dit-il content, ma belle,

N'a donc pas encore disparu ?

 

Non, il en reste encore quelques spécimen,

Objets d'une traque constante;

Après notre milieu, ta race humaine,

S'en prend aux bêtes et aux plantes.

 

Depuis des semaines, je ne fais que courir,

Mes jours sont comptés, je le sais ;

Mais je crains, ajouta-t-elle dans un soupir,

Que vous êtes aussi menacés.

 

Cette folie qui s'est emparée des hommes,

Finira par les emporter ;

Ils feront de la terre une planète fantôme,

Où rien ne pourra subsister.

 

C'est la raison qui m'a poussé, chère amie,

A partir, laissant tout derrière,

Les biens que je possède et toute ma famille,

Pour m'adonner à la prière.

 

Si tu veux te joindre à moi, dans mon exil,

A deux, on pourra mieux tenir ;

Loin de cette civilisation imbécile,

Dont l'inconscience fait frémir.

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commentaires

F
qq qui a besoin de paix
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Ô
Un titre terrible et pourtant le reflet de la folie des hommes. J'aime beaucoup la dernière strophe, à deux on peut ...<br /> gros bisous
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