Il faut rentrer chez vous, pathétiques vieillards ;
Vous êtes restés longtemps assis dans ce fauteuil.
Votre pathologique amour du pouvoir,
Risque, à terme, de nous causer d'autres deuils.
Vous êtes pour mon pays l'ultime souillure...
L'estocade ! Qui vous a donc mis aux commandes ?
Votre incompétence mène droit au mur...
Vous êtes ce qu'il y a de plus immonde !
Maudits, soyez-vous ! Ôtez donc vos sales mains
Du cou de notre peuple ; laissez-le choisir,
Comme le reste des mortels, son bout de chemin ;
Il n'en peut plus de devoir encore vous subir !
L'état de nos lieux est un désastre total ;
Êtes-vous aveugles à notre détresse ?
Le pire ennemi serait un moindre mal,
Comparé aux monstres de votre espèce !
Le seul moyen de se débarrasser de vous
Pacifiquement, aurait pu être le vote,
Mais, la voie des urnes étant devenue floue,
Du chaos, soyez prêts à assumer la faute.