Comme ces feuilles, à l'approche de l'automne,
Qui appréhendent le temps de l'ultime chute ;
Comme ces fruits bien mûrs que l'été nous donne,
Non cueillis à temps, que la gravité culbute,
Nous ouvrons les yeux à la vie chaque matin,
Avec la soif de vivre encore intacte,
Et malgré l'époque qui rend l'espoir incertain,
Il faut forcer la vie à en prendre acte !
Nous tendons tous les mains aux journées qui filent,
Soucieux d'en saisir celles qu'on croit gratifiantes,
Pour compenser toutes les quêtes inutiles,
Consenties à d'illusoires matins qui chantent.
Alors, toi que l'incertitude inquiète,
Au point de te faire traverser la vie crispé,
Le bonheur doit rester malgré tout ta quête,
A force de courir, tu peux le rattraper.
Ne baisse pas les bras, il faut garder l'espoir ;
La vie est un combat qu'on gagne en luttant,
Sans lutter, il n'existe pas de victoire,
Et sans victoire, on mène une vie de perdant.