4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 00:40

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Je voudrais aujourd'hui parler d'elle,

D'une dame qu'on ne peut oublier...

D'une Madone douce et belle,

Dont le souvenir reste régulier.

 

Elle était une femme généreuse,

Qui souriait même dans la douleur ;

Sa glande lacrymale n'était pluvieuse,

Que lorsque ce sont les autres qui pleurent.

 

Elle avait l'étreinte très humaine,

L'élan fébrile, le cœur sur la main ;

Elle se donnerait toutes les peines,

Afin que vous puissiez vous sentir bien.

 

Son amour était une déferlante,

Qui submergeait les êtres et les lieux.

Comme toutes les femmes aimantes,

En vous aimant, elle vous rapproche des cieux.

 

Rien que d'y penser, ma vue se brouille,

Son absence est dure à porter ;

Mon cœur se serre, mes joues se mouillent,

Son doux visage revient me hanter.

 

Comment peut-on survivre aux pertes

Qui vous achèvent sans vous emporter ?

Une mère qui part laisse une plaie ouverte,

Un gosse que nul ne peut réconforter.

 

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commentaires

F
que c'est dur de perdre sa mère ou son père, une blessure qui est longue à cicatriser
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Ô
Emouvant poème, quelque soit son âge, une maman part tjrs trop tôt, de même pour toutes les personnes que l'on aime.<br /> bisous bisous
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