Une femme, ça n’a pas d’âge ;
Ça a toujours l’âge des fleurs.
La beauté ça se partage ;
Ne voilez pas les jolis cœurs !
La beauté inspire le respect,
N’offensez pas la création,
En posant des regards suspects
Sur cette source de passion.
Admiratifs, les silences,
Provoqués par la beauté,
Sont une forme d’éloquence,
Pour l’homme qui a du doigté.
La nature fut faite belle
Pour le plaisir de nos regards ;
Ce qui est beau est immortel
Et mérite tous nos égards.
Aimer vivre en chaque femme,
A se bruler de bout en bout ;
Ranimer en elle sa flamme,
Quitte à en mourir debout.
Ouvrir en cette synthèse
De toutes les fois et temples,
Une sublime parenthèse,
Puis mourir, à titre d’exemple.
Au temple de la tendresse
Que la femme personnifie,
Expirer sous les caresses
Le sourire figé, en défi.
Adorer Eve comme Adam,
Le père de toutes les nations,
Quitte à en sortir perdant,
Comme lui, victime de sa passion.
Aimer la beauté et mourir ;
Après tout on ne vit qu’une fois.
Mourir pour son propre plaisir,
Devrait être l’unique choix.