9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 23:01

    J'avoue en toute humilité ne plus savoir ce qui est bon de ce qui ne l'est pas, pour mon pays adoré! Toutes mes craintes se sont concretisées...et pourtant, au lendemain de ces Nièmes joutes électorales, je constate abasourdi la liesse à travers le pays...

  Quoi qu'on en dise, quoi qu'on en pense, n'ayant pas les moyens de prouver le contraire, je ravale ma deception et ma colère et me dis avec philosophie, que même si comme on le soutient: "la scène est le produit de la masse inculte manipulée", cette "masse" fait majorité et, en bon démocrate, à sa volonté il ne me reste qu'à me plier! TOUTEFOIS...

 

Tendez l'oreille, Monsieur le Président.

Les rumeurs enflent, prennent du relief.

Vous avez maintes fois prêté le flan,

au risque de cumuler les griefs.

 

On parle des Vôtres comme d'un clan,

partageant l'Algérie de nos pères,

avec les caciques d'un autre temps.

Nous attendions de vous un "mieux faire".

 

Nous reprochions à vos prédécesseurs,

une vision sectaire inopportune.

En comparaison: tous enfants de chœur!

plusieurs ministres d'une seule commune?!!

 

Eux étaient des muscles gérant des têtes...

au tout début, à leur corps défendant.

Puis prenant gout au pouvoir et aux fêtes,

s'accrochèrent, usant des griffes et des dents.

 

Nous eûmes ainsi droit au Panarabisme,

puis à la Révolution Agraire.

Vint alors le P.A.P, à l'ère du Chadlisme,

suivi du LAYADJOUZisme des "Frères".

 

Mais vous, Monsieur, un homme intelligent,

ne croyez-vous pas que ce sectarisme,

de la part d'un aguerri dirigeant,

ne fasse le jeu de l'opportunisme?

 

Croyez-vous que ce que vous nous offrez,

pourrait compenser pour nous le danger,

de voir un jour quelqu'un vous succéder

prendre gout au pouvoir et s'incruster?

 

Auriez vous la faiblesse de croire,

que pour avoir une Algérie stable,

qui rendra à ses fils un peu d'espoir,

vous ou moi sommes indispensables?

 

Craignez Dieu à travers vos citoyens,

Après avoir commis l'irréparable:

d'amender les textes comme moyen,

révolu, indigne et exécrable!

 

Et, maintenant que les dés sont jetés,

puissiez-vous avoir la force et le temps,

de réparer rêves et pots cassés,

et rendre l'Algérie à ses enfants!

 

                 Eachman le 9/4/09

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 00:01

Chère Shakira, J'ai un grand corps d'homme et un coeur d'enfant facile à émouvoir. Ton histoire est un peu la notre, nous tous à un moment ou à un autre de la vie, qui avions du mille fois nous ramasser et mille fois tenter l'incertaine aventure de repartir. avant d'apprendre vraiment à encaisser les coups de l'existence et de rester debout.


                   DEBOUT, A TOUS PRIX.


Ne pleure pas lorsque rien ne va plus

Lorsque la vie te fait un pied de nez,

Ne pleure pas sur tes amours déçus

Ni sur les cœurs dont tu n’as pas les clés

Pleurer n’arrange en rien les choses

Essaye de tourner les pages sombres

D’oublier les souvenirs moroses

De sortir un peu des zones d’ombre

Dans cet éternel recommencement

La pire erreur serait de faiblir

Pourquoi opter pour le renoncement

Il y a d’autres chances à saisir.

Ne pleure pas sur les jours qui passent,

Ni sur celles que tu n’auras jamais,

Ne reviens pas sur tes propres traces,

Dis-toi bien que ce qui est fait est fait !

La vie est une vilaine farce,

Un jeu où dès que tu nais t’as perdu

Alors traite la comme une garce,

Sans remords, un prêté pour un rendu !

A chaque jour il faudrait arracher

Faute de plus, au moins un sourire,

Et ne pas laisser les larmes gâcher

La joie de vivre avant de mourir !

Chaque pas qu’on peut faire en avant,

Chacun de nos rêves concrétisés,

Sera notre victoire sur le temps

Avant de voir l’élan de vie brisé !

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 23:04

   Nous sommes tous victimes du mur mitoyen dressé par l'orgueuil et les égos demesurés, entre nos respectives chances de croiser le bonheur. Nous evoluons cote à cote le long de cet interminable mur de la solitude, sans prendre la peine de l'enjamber, nous contentant chacun d'attendre que l'autre le fasse. Pas question de consentir à exposer nos égos à un eventuel refus: Non, plutot mourir de solitude...mourir d'aimer, que de descendre de notre piedestal et donner une chance à nos coeurs flétris de ne pas battre à vide...de battre enfin pour quelqu'un! Nous sommes ainsi faits...et c'est dommage!

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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 23:04

   Bonne fête!


   Les fetes se suivent et se ressemblent

   dans l'indifference la plus totale.

   Tantot on jubile, tantot on tremble

   balotés entre le bien et le mal!

   Maman seche tes larmes, c'est fete.

   Celebre ceux qui restent, pas les morts.

   Rien ne sert de te prendre la tete

   dans l'adversité on doit etre forts!


Que cette nouvelle fete soit pour nous tous le début d'une nouvelle page, à écrire avec des larmes de joie, pas de douleur!

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24 septembre 2008 3 24 /09 /septembre /2008 23:04

   Tenterait-on de faire accroire l'idée que le chemin a suivre par l'Algérie, pour aller de l'avant, passe fatalement par la revision de la constitution?

   DANS UN PAYS FAIT POUR GEANTS

   MAMAN COUVE SES FAUSSES COUCHES,

   LA GRANDEUR SE NOURRIT DU NEANT,

   FAUTE D'HOMMES, LE PAYS SE MOUCHE !

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6 septembre 2008 6 06 /09 /septembre /2008 23:04

La beauté, toute la beauté du verbe, du geste et de la quete, sont en nous. Il suffit de gratter en superficie!
 
 
Florent Pagni. Texte de Lionel lorence. Musique de Pascal Obispo.

Savoir sourire,
À une inconnue qui passe,
N'en garder aucune trace,
Sinon celle du plaisir
Savoir aimer
Sans rien attendre en retour,
Ni égard, ni grand amour,
Pas même l'espoir d'être aimé,

{Refrain:}
Mais savoir donner,
Donner sans reprendre,
Ne rien faire qu'apprendre
Apprendre à aimer,
Aimer sans attendre,
Aimer à tout prendre,
Apprendre à sourire,
Rien que pour le geste,
Sans vouloir le reste
Et apprendre à Vivre
Et s'en aller.

Savoir attendre,
Goûter à ce plein bonheur
Qu'on vous donne comme par erreur,
Tant on ne l'attendait plus.
Se voir y croire
pour tromper la peur du vide
Ancrée comme autant de rides
Qui ternissent les miroirs

{Refrain}

Savoir souffrir
En silence, sans murmure,
Ni défense ni armure
Souffrir à vouloir mourir
Et se relever
Comme on renaît de ses cendres,
Avec tant d'amour à revendre
Qu'on tire un trait sur le passé.

{Refrain}

Apprendre à rêver
À rêver pour deux,
Rien qu'en fermant les yeux,
Et savoir donner
Donner sans rature
Ni demi-mesure
Apprendre à rester.
Vouloir jusqu'au bout
Rester malgré tout,
Apprendre à aimer,
Et s'en aller,
Et s'en aller...

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28 juillet 2008 1 28 /07 /juillet /2008 23:04

             RICTUS

Je la croisais tous les matins,

en m'en allant vers le boulot,

a une table sur mon chemin,

revant devant un café chaud.

Séduite et abandonnée,

elle fit face a la depression.

Elle ne revivra plus d'été,

son dernier fut une lecon...

(...)

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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 23:04

  Elle tourne, tourne, tourne en rond,

  à la recherche de tout et de rien.

  Elle a tourné ainsi tout le temps,

  ses éspoirs et quetes demeurant vains.

  Elle est belle, tendre et gentille,

  mais semble vouée à errer ainsi!

      Ainsi font les bonnes ames soeurs, evoluant dans des mondes parallèlles. Elles tournent en rond jusqu'à l'épuisement et tombent à bout de souffle... parfois dans l'autre monde, celui de l'ame tant cherchée, parfois au bout d'une simple nuit, en attendant le jour qui suit!

  Ceci est un amical clin d'oeil à une amie qui m'est chère, et à toutes celles que je ne connais pas encore mais qui comme elle attendent de connaitre l'heur de vivre à la mesure de leurs bons coeurs.

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7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 23:04

   Une femme est telle une belle rose. Elle n'est en conformité avec sa raison d'être que lorsqu'elle s'épanouit à l'air libre, au grand plaisir des sens. L'homme, parfois par manque d'altruisme et de confiance en l'autre, et souvent par égoïsme et manque de confiance en lui-même, abrege la vie de la rose en la ravissant à son milieu naturel pour la mettre dans un vase vers lequel son regard ne reviens même pas, privant ainsi les autres de sa beauté. Il en fait de même avec la femme. Il fait des mains et des pieds, ne reculant souvent même pas devant le mensonge et l'intrigue, pour la faire sienne. Dès qu'il arrive à sa fin, il l'isole pour son exclusif usufruit et en contemple dans l'indifférence le progressif fletrissement. Son égocentrisme atteint parfois des proportions telles, qu'il peut même pousser l'outrage jusqu'à s'en desinteresser, par impuissance ou par prépotence, et aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte! 

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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 23:04

   Hier encore tu étais là, prodigant une chaleur qu'on avait fini par prendre pour acquise. Nous passions occasionnellement nous ressourcer auprés de toi et, l'éspace d'une visite volée au calendrier de nos obligations, nous puisions dans ton ineffable, indulgent sourire, la force gratuite qui nous permettait, mes fréres et moi, d'aller toujours plus haut, à ton grand, quoique incomplet, bonheur. Pour l'être il aurait fallu que la maman poule que tu étais puisse abreuver régulièrement ses yeux de ce qu'elle appelait ses "chefs-d'oeuvre"...sa progénitures bouffée par un quotidien professionnel et social de plus en plus exigent. Ainsi, bien qu'ayant veillé à remplir la maison des fruits de tes entrailles, tel un fuiguier ployant sous le poids de ses fruits noirs, dans l'éspoir de ne jamais te retrouver seule à l'automne de ta vie, tout comme cet arbre, tu t'es plus souvent retrouvée seule, lorsque au beau milieu de l'hiver de ta vie, tu avait douloureusement besoin qu'on te rende un peu de cette chaleur dont tu n'as jamais été avare. C'est ainsi que, chacun de nous comptant sur l'autre pour combler les cases vides de ses visites manquées, tu as fini par te retrouver seule le jour fatidique où le corps doit rendre au créateur l'ame qu'il lui a prêté. Fauchée par un traitre AVC, deux heures seulement aprés avoir répondu à un de mes appels intercontinentaux pour me rassurer sur ta santé, que tu disais bonne! Tout comme mon père, tu es partie seule, loin des regards et de l'amour des tes fils...lui à la faveur de la nuit, victime du même tueur, et toi au sortir d'un petite sieste!

   Et je me retrouve là...On se retrouve là, avec nos promesses non tenues de te dire DEMAIN , à quel point on t'aime! Comme les enfants que nous sommes encore nonobstant le poids des ans, on se retrouve orphelins, livrés à l'impuissance des larmes de ceux qui "auraient pu", qui "auraient dû", faire l'effort d'être plus présents et te serrer plus fort lorsqu'il était encore temps!

  Nous confions aujourd'hui toute ta chaleur, contenue par défaut, à la froideur inéxorable du marbre, en pleurant pardon au pied de ta tombe...et en implorant pardon au tout puissant d'avoir failli au devoir de te voir partir dans nos bras!

  Repose en paix!

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