17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 10:49

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Après avoir cherché le prince charmant,

Elle trouva ce platonique amant,

Qui avait meublé ses jours et ses nuits

Et l’avait aidée à tromper l’ennui.

L’important, se dit-elle, après tout,

C’est d’avoir à qui tendre l’autre joue,

Faute de tendresse, pour recevoir

Une bise, une gifle, dans le noir.

Depuis, elle ne vit que pour l’admirer

Et entendre son souffle lui murmurer.

« Tu es, d’entre toutes, la plus belle,

Tendre et généreuse demoiselle ! »

Il a des yeux qui sont irrésistibles

Et un cœur on ne peut plus sensible.

Il est un facteur de sérénité,

Dans un quotidien triste à pleurer.

Il est gros et poilu, mais elle l’aime.

Avec lui, elle n’a jamais de problèmes.

Parfois, il a un sale caractère

Et peut même lui taper sur les nerfs…

Mais l’amour qu’il affiche pour elle,

Et sa fidélité inconditionnelle,

Font de lui le pilier de son bonheur…

L’être vivant le plus cher à son cœur.

Elle a cherché, en vain, une âme sœur,

Dieu lui a donné, en une, plusieurs.

Au lieu d’un homme, elle eut un félin.

C’est gentil, même si ce n’est pas malin !

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 08:16

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Dans une vie illusoire et brève,

Il faut garder une place au rêve.

Le rêve a pour autre nom l’espoir,

Quand il reste la force de croire,

Qu’il deviendra un jour réalité,

Après une vie de banalité.

Le rêve est une palette de couleur,

Sur une toile toute de pâleur.

Il est là pour arrondir les angles

Sur lesquels, parfois, le cœur s’étrangle.

Lorsque les horizons semblent bouchés,

Que tu sois debout, assis ou couché,

Il te suffira de fermer les yeux

Et de t’imaginer sous d’autres cieux.

Ceux qui, autour de toi, paraissent heureux,

Dans un quotidien qui sonne bien creux,

N’ont de plus que toi que le sourire

Qui, apprivoisé, peut souvent suffire

Pour illuminer le ciel de ta vie

Et te redonner élan et envie.

La vie, vois-tu, a ses hauts et ses bas.

Le bonheur a pour prix un long combat.

Rêve et souris à chaque instant,

C’est ainsi qu’on met à genoux le temps !

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 13:44

Joyeuse fête de l'amour (et de l'amitié) à toutes et à tous!securedownload-copie-1.jpg

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 17:53

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Sur les sentiers glissants, vers son école,

Accroché à la main de son grand père,

Petit montagnard aux jambes molles,

Aux orteils baignés d’eau et de terre.

Sa petite chaussure racornie,

Prenait l’eau de partout. Il avait mal

Aux pieds, que le grand froid avait transis,

Et rêvait d’une place près du poêle.

Les écoliers appelèrent le bouseux,

Ce pauvre orphelin déguenillé,

Qui s’était juré de prendre sur eux

Une revanche, pour les humilier.

A la cantine, ils jetaient en riant,

Dans son assiette de fayots, leurs mies,

Et lui donnaient des claques en s’enfuyant,

Le laissant la nuque endolorie.

Il tint le coup puis redoubla d’efforts

Et consomma deux fois plus de bougie,

Les soirs venus, quand le village dort,

Révisant, à la faveur de la nuit.

Ainsi, après s’être classé dernier,

Aux compositions du premier classement,

Il arriva premier, en fin d’année

Et eut sa revanche, finalement.

L’homme se forge dans l’adversité;

La vie de château n’est pas durable.

Le bon secret de la félicité,

Est toujours dans la morale des fables.

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 08:28

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En deuxième année, à l’école primaire,

J’ouvris les yeux sur le monde des mots,

Fasciné par ce qu’on pouvait faire,

En réunissant les lettres qu’il faut.

 

Au fond de la classe il y avait,

Un petit garçon à la voix douce,

Qui venait, le visage mal lavé

Mais qui avait une jolie frimousse.

 

Il était timide et très craintif

Et venait d’un milieu pas très aisé.

Ses habits flottaient sur son corps chétif,

Gêné, Il grattait son crane rasé.

 

Dehors, il était le plus ingénieux,

Mais en classe il se mettait à pleurer

Si interrogé, car pas très studieux,

Et bien trop fier pour vouloir le montrer

 

Les efforts fournis par la maîtresse,

Jour après jour, pour aider ce potache,

Ne donnant lieu à aucune prouesse,

Elle se décourage et se relâche.

 

Un jour, pour le punir d’avoir dormi

Au milieu d’un cours d’arithmétique,

Elle le mit au premier rang et depuis,

Ses résultats furent magnifiques.

 

Il était myope et assis au fond,

Il lisait et copiait mal, du tableau.

Son classement ne pouvait être bon,

Car ce qu’il écrivait était tout faux.

 

Le sachant d’une famille démunie,

L’école organisa une quête,

Et grâce à la somme réunie,

 On lui offrit une paire de lunettes.

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 09:47

378091_273945512653714_244272865620979_689435_238014438_n.jpgParfois il suffit de se prendre à bras-le-corps et de forcer son chemin...

Toi qui pleure, il y a toujours quelqu’un sur Terre

Qui finira un jour par t’apporter la joie.

La Providence a tout crée par paire ;

Ne perd jamais espoir, garde toujours la foi.

Dans la vie de chacun il y a des moments

Où toutes les issues donnent sur l’impasse,

Alors, il faut savoir attendre calmement

Que les ondes défavorables se tassent.

Bien sûr, il y a des mortels qui sont heureux ;

J’en fais peut-être parfois partie moi-même,

Mais je ne le suis vraiment que lorsque je peux

Contribuer au bonheur de ceux que j’aime.

Mes vers peuvent sembler tristes, j’en suis conscient,

Mais si je parle plus souvent des malheureux

C’est que je pars du principe, à bon escient,

Que les heureux, n’ont pas besoin qu’on parle pour eux.

Même si tu es pauvre, faible et pas beau,

Ne sois pas triste, quelqu’un existe quelque part,

Qui verra que tu as en toi tout ce qu’il faut

Pour que vous preniez, à deux, un nouveau départ.

Alors, en attendant, souris au jour nouveau,

Sois solaire, ouvre les bras à l’inconnu ;

Le sourire est, de tous les habits, le plus beau

Pour le reste, nous venons et repartons tous nus !

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 19:19

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Tous les cœurs sont prêts à aimer et à plaire

A moins de les brimer ou de les faire taire.

Même celui d’une petite fleur qui vient à la vie

Enfle et s’ouvre aux abeilles avec envie.

Mais on leur laisse peu de chance de le faire,

En multipliant les obstacles et les critères.

Nous ne vivons que pour aimer et être aimés ;

Si on ne l’est pas, on est les seuls à blâmer.

La peur inhibe nos élans et nos quêtes

Et se dresse entre nous et ce qu’on souhaite.

On reste seul, par refus de baisser la garde.

Au lieu de se détourner il faut qu’on regarde

Celui qui a la bonté de nous sourire,

Et s’il ne nous plait pas il suffit de le dire.

Voir le mal partout est une chose anormale.

En plus d’isoler, à terme ça nous fait mal.

C’est dans notre regard que se trouve la beauté,

Si elle n’y est pas, il est vain de s’entêter

A chercher ailleurs la princesse au bois dormant,

Ou le prince ; l’amour rend tout le monde charmant.

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 11:09

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Mes fermes résolutions glissent sur ton regard

Et se noient dans la profondeur de tes grands yeux

Je vois que tu n’es pas seule, n’est-il pas trop tard

Pour me hasarder à te parler de nous deux ?

Pressé par la vie, je devrais être parti,

Mais je reste là, figé, les membres tremblants,

Victime d’un coup que j’ai profondément senti,

Porté au cœur par tes innocents yeux troublants.

Je te vis partir avec mon cœur, impuissant,

Accrochée à son bras, insensible au reste,

Ne pouvant retenir ni vous ni mes frissons,

Figé là, incapable du moindre geste.

Ainsi, esclave de mon cœur, je meurs souvent,

Fauché par un battement de cils, un sourire,

Un timbre de voix, un simple déhanchement ;

Un rien me fait planer, un rien me fait mourir.

Il y a des êtres faits pour porter leur cœur

Résolument, sans flancher, vers un objectif sûr,

D’autres que le cœur porte au gré de l’humeur,

Aveuglément, de passion en meurtrissure.

Je suis de ceux là, hélas, je vibre toujours

Pour des choses qui laisseraient indifférent

Quiconque viendrait à les croiser sur son parcours.

Je suis vagabond, traîné par un cœur errant.

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 11:19

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Toi qui n’a personne à aimer,

Vient te joindre à notre table ;

Toi qui es seul, qui n’a jamais

Croisé une âme charitable ;

Assieds-toi et ouvre ton cœur

Laisse les mots noyer ta peine

Libère tes larmes, n’aie pas peur

La solitude est inhumaine.

Ne vis pas en faisant semblant

Ne te replie pas sur toi-même

Si tu vises l’amour en tremblant

Tu rates celle que tu aimes.

Parle, raconte la douleur,

Qui est la nôtre mais qu’on tait,

Verse à notre place les pleurs

Qu’on doit à notre propre paix.

Vient rejoindre le club fermé

Des pauvres éclopés du cœur,

Des âmes nobles désarmées,

Qui se cherchent une âme sœur.

Le chagrin tue à petit feu,

Ceux qu’il arrive à isoler,

Y faire face devient un jeu

Quand on peut être consolé.

Assieds-toi et fait un sourire

Même sans aucune raison,

Ton espoir, il faut le nourrir

Au fil du temps et des saisons.

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 16:48

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Va, lui dit-elle, à la croisée des chemins,

De sa voix si belle, le laissant sur sa faim :

Il nous faut à présent séparer nos destins

Puisqu’il n’est pas possible de n’en faire qu’un.

Elle portait, à son corps défendant, son amour

Vers un autre cœur, la mine triste le pas lourd,

Faisant, de ce fait, avorter à mi parcours

Une féconde gestation, sans nul recours.

Ce mot de la fin est l’œuvre de sa langue,

Mais par les larmes, son brave cœur exsangue

Disait le contraire de ce qu’il faut comprendre,

Evoquant ainsi l’amour à s’y méprendre.

N’ayant à cœur, comme toujours, que son bonheur,

Il s’est fié à ses mots et non à son cœur.

Ils empruntèrent ainsi deux voies différentes,

Elle vers l’autre, et lui vers une amante.

La vie continue; ils ont suivi la raison,

Mettant entre leurs cœurs de solides cloisons.

Des deux, étant le moins fondé à s’en plaindre,

Il fit l’effort de vivre plutôt que de geindre.

Mais lorsqu’elle le vit attelé à poursuivre,

Au quotidien, sans elle, l’effort de survivre,

Elle se laissa aller puis perdit goût à tout,

Et on ne revit plus sourire ses yeux doux.

 

Il est dur, après avoir aimé, de céder

A l’autre, l’usufruit d’un cœur déjà possédé,

Et d’imaginer, renaître dans la nuire noire,

Pour elle, les mêmes rêves, câlins et espoirs !

 

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