Après avoir cherché le prince charmant,
Elle trouva ce platonique amant,
Qui avait meublé ses jours et ses nuits
Et l’avait aidée à tromper l’ennui.
L’important, se dit-elle, après tout,
C’est d’avoir à qui tendre l’autre joue,
Faute de tendresse, pour recevoir
Une bise, une gifle, dans le noir.
Depuis, elle ne vit que pour l’admirer
Et entendre son souffle lui murmurer.
« Tu es, d’entre toutes, la plus belle,
Tendre et généreuse demoiselle ! »
Il a des yeux qui sont irrésistibles
Et un cœur on ne peut plus sensible.
Il est un facteur de sérénité,
Dans un quotidien triste à pleurer.
Il est gros et poilu, mais elle l’aime.
Avec lui, elle n’a jamais de problèmes.
Parfois, il a un sale caractère
Et peut même lui taper sur les nerfs…
Mais l’amour qu’il affiche pour elle,
Et sa fidélité inconditionnelle,
Font de lui le pilier de son bonheur…
L’être vivant le plus cher à son cœur.
Elle a cherché, en vain, une âme sœur,
Dieu lui a donné, en une, plusieurs.
Au lieu d’un homme, elle eut un félin.
C’est gentil, même si ce n’est pas malin !