6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 16:06

734902_498199340218852_1180263387_n--1-.jpgNotre amie Cathy est en train d'apporter la touche finale à son second recueil de poèmes, dont la préface vous est livrée ci-dessous en avant-première. L'accueil de ce deuxième bouquet, dont laplupart des fleurs vous ont déjà été révélées sur "overblog", doit être à la mesure de l'amitié qui nous lie tous sur ces pages virtuelles: il doit être fort et solidaire. Faire l'effort de l'acquérir on line serait un bel encouragement à la plume de l'une d'entre nous!

 

Ce recueil de poème est le couronnement d’une lutte au quotidien, par un être dont la générosité, le courage, la détermination à exorciser un présent pas toujours porteur et l’admirable capacité de rebondir sourire aux lèvres du fond de la détresse, forcent le respect.

   Par ce second recueil, Catherine. Y, que j’ai d’abord connue à travers un blog où elle partage généreusement tout, même les détails sur lesquels d’autres feraient l’impasse, persiste et signe, confirmant par là-même un don que désormais personne n’oserait lui contester. Bravo !

 

                MOTS CONTRE MAUX

Un corps tourmenté s’étire et se contracte

Sous les coups bas d’un sort parfois un peu farceur,

L’âme pure qu’il enserre se sent compacte

Et pour se soulager laisse parler son cœur.

Elle saigne ; sa substance se répand en vers,

Sur des feuilles blanches qu’elle couvre de beauté.

Elle y décrit ses triomphes et ses revers

Et tous les rêves que le sort fait avorter.

L’âme du poète crie et se déchire,

Lorsque le corps qui l’enveloppe n’en peut plus

D’être trop souvent pris en ligne de mire

Et de ne pas pouvoir rendre les coups reçus.

Quand, après avoir saigné, elle fait le bilan

De sa maigre part de bonheur, elle s’arcboute,

Renait de ses cendres et reprend son élan,

Pour mieux rebondir et poursuivre sa route,

Déterminée à arracher du temps au temps,

Sans jamais se laisser gagner par le doute ; 

Résolue malgré le pessimisme ambiant

A garder le sourire coûte que coûte.

Chapeau bien bas chère amie, cher poète,

Tu démontres, si besoin est, que la victoire

Couronne indubitablement chaque quête ;

Triompher est possible ; il suffit d’y croire !

                                             Larbi BENNACER

 

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 20:26

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La vraie richesse, en plus de l’amour

De ceux qui comptent dans votre monde,

C’est de pouvoir compter sur le recours

A quelqu’un dont l’amitié est féconde.

Avoir un ami à qui tout dire,

Trouver un ami avec qui parler,

Lorsque le cœur n’est pas au sourire,

Et que le vide est dur à combler ;

Avoir un ami, l’épaule prête,

Lorsque la tête est lourde à porter,

L’oreille attentive et discrète

Qui comprend avant d’avoir écouté ;

Un ami dans les moments d’infortune

Est une torche au bout du tunnel,

Un ami dans une nuit sans lune

Vous rend l’obscurité moins cruelle.

Le rire d’un ami est un écho

A votre joie, votre bonne humeur,

Il vous accompagne, vous tient au chaud

Il sert de béquille à votre cœur.

N’avoir personne avec qui partager,

Quand il le faut, ses joies et ses peines,

C’est comme une envie de crier

Contrariée par la surdité urbaine.

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 13:34

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Ils sont sous un saule pleureur,

Deux gouttes d’un même sanglot ;

Eux versant les larmes du cœur,

Et lui penchant vers sont terreau.

Leur dernier fils vient de partir.

Ils les ont tous vu s’en aller,

Serait-ce l’heure de mourir ?

Ils n’ont que soixante balais !

Quand on a une vie durant

Eu pour seul horizon ses gosses,

On oublie que plus ils sont grands

Plus on est proche de la fosse.

Eux, si occupés à grandir,

Ne pensent qu’aux vents du grand large ;

Ils ne voient ni les grands vieillir,

Ni ne voient rétrécir leur marge.

A trop vivre pour ses enfants,

Oubliant que le temps passe,

On se fait surprendre par les ans

Et la jeunesse qui s’efface.

Quand on n’a vécu que pour eux

Et oublié de vivre pour soi,

On se retrouve un jour à deux,

Seuls ; la vie a de dures lois.

Le temps de se réadapter

Et de retrouver le chemin

Des belles choses qu’on a ratées,

On est à court de lendemains !

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 15:41

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Ils se sont regardés droit dans les yeux :

Deux naufragés, l’un à l’autre accroché ;

Toutes leurs déclarations sonnaient creux :

Leur blé, d’abord vert puis mûr, est fauché.

 

On dit que c’est la journée de l’amour ;

Partout, les gens n’ont que ça en bouche.

Eux savent, pour en avoir fait le tour,

Que, la nuit venue, l’amour se couche.

 

Ils ont attendu la St. Valentin

Pour se rappeler qu’ils se sont aimés ;

L’amour fatigué laisse sur sa faim

Celui qui n’a plus la force de rêver.

 

Les yeux braqués ailleurs que sur eux-mêmes :

Lui, sur les couples aux regards intacts,

Elle, sur les gens heureux qui s’aiment,

Alors que le cœur se nourrit d’actes

 

 

Ils suivent les êtres en mal d’aimer,

En ce jour de toutes les promesses,

Le long des boulevards très animés 

Où la foule baigne dans l’allégresse.

 

Assis à une table, dans un restaurant,

Ils se mirent à feindre le bonheur ;

La main reçut sa rose en souriant

Mais les yeux la cherchèrent dans son cœur.

 

Si la flamme s’éteint, le cœur se vide ;

Il faut l’entretenir une vie durant

Et la chercher au-delà des rides,

Au lieu de s’épuiser à faire semblant !

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 16:19

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Les larmes sont les paroles du cœur,

Ecrites à l’encre transparente,

Quand on a très mal, qu'on a froid ou peur;

Quand on perd les rêves qui nous hantent.

 

Les yeux sont les encriers de l’âme ;

Leur encre dessine nos souffrances,

Qu’elle libère en fines trames,

Chaudes, tout doucement, en silence.

 

Dans les larmes d’un enfant malheureux,

Les adultes voient leur l’impuissance,

A faire le bonheur de celles et ceux

Qui souffrent, qui n’ont pas eu de chance.

 

Dans les larmes d’une femme brisée,

On lit l’omnipotence masculine,

Et la force brute non maîtrisée

Des hommes aux pulsions assassines.

 

Il y a les larmes corrosives

Que les hommes étouffent par pudeur,

Lorsque les amantes abusives

Les tiennent captifs par les yeux du cœur.

 

Les larmes sont toujours là, pour écrire

Nos revers, nos joies et nos déboires ;

Elles trahissent ce qu’on n’ose pas dire

Et lavent les taches de nos mémoires.

 

Les guerres réécrivent l’Histoire,

Avec les larmes de leurs victimes,

Et le vaincu se replie dans le noir,

Pour boire le verre de l’amertume.

 

De toutes nos émotions, les larmes

Sont de très loin les plus éloquentes,

Elles mettent à nu, elles désarment ;

Elles soignent les plaies les plus marquantes.

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 00:01

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Vous méritez plus ; vous méritez mieux ;

Vous pensez être la perle rare ;

Personne ne trouve grâce à vos yeux,

Pourtant vous êtes seul, quand vient le soir…

 

Rien n’est assez beau, pour vous, vous pensez ?

De votre amour, personne n’est digne ?

Un conseil d’ami, laissez-vous aimer,

Avant la droite dernière ligne !

 

L’amour est la substance de la vie ;

Sans lui l’âme perd toute sa sève,

Et le cœur s’assèche et dépérit,

S’il n’a pour raison d’être que le rêve.

 

Aimé, l’être voit du rose dans le noir

Et, léger, plane sur le quotidien ;

Il vit joyeux et flirte avec l’espoir ;

Pour sourire, il lui suffit d’un rien.

 

Si vous êtes romantique et rêveur

Mais n’aimez et ne l’êtes de personne,

C’est que l’on tient prisonnier votre cœur

De sorte qu’il ne reçoive ni ne donne.

 

Ou alors vous placez la barre très haut,

Là où l’amour ne pourrait l’atteindre,

Vous privant d’un sentiment aussi beau…

Courage, vous n’avez rien à craindre !

 

Heureux qui a la chance d’être aimé,

Car il peut mesurer dans d’autres yeux,

La gratitude de le voir exister

Et le souci de le rendre heureux !

 

Sans amour, on est privé du terreau,

Substance nourricière vitale,

Qui permet au corps d’être fort et beau,

Et aux yeux de friser sans aucun mal.

 

Ne laissez jamais d’ambitieux critères,

Vous obstruer le chemin de l’amour,

Car si vous les fixez trop sévères,

Ils occultent la lumière du jour.

 

Un être jugé, de prime abord,

Comme inapte à vous compléter,

Pourrait être une occasion en or

Que vous aurez tout bêtement raté.

 

Ouvrez-vous, laissez respirer votre cœur ;

Un tien aujourd’hui, même imparfait,

Vaut mieux qu’un hypothétique bonheur

Ou un grand rêve jamais satisfait.

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 22:29

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Lors d'une escale un peu trop longue, dans un aéroport bondé, un petit monsieur haut en couleurs avait attiré mon attention par sa particularité... il allait de femme en femme, un sourire enjoleur accroché à sa drôle de face, inlassable malgré les multiples râteaux... Je mets ces quelques vers sur sa bouche lipue:

 

Je suis gros moche et petit,

Mais j’ai des rêves en couleur.

Je suis sympathique et gentil

Et suis connu pour mon bon cœur.

Mes sourires aux belles dames

 Se heurtent toujours au mépris

Mais je n’en fais pas un drame ;

Je positive, j’ai tout compris.

J’aurais bien aimé naître beau ;

Avoir de beaux yeux, être grand,

Mais mes yeux sont ceux d’un blaireau

Et ma taille celle d’un enfant.

Lorsque je vois une belle femme,

Mon cœur bat beaucoup plus vite ;

Mon imagination s’enflamme

Et ma volonté s’effrite.

Mais les femmes en me voyant,

Détournent le regard, gênées

Par mon look et mon ventre rond

Et mes pupilles exorbitées.

Je devrais me sentir très mal ;

En vouloir à tout ce monde,

 Qui voit mon être anormal,

Ignorant mon âme féconde,

Au lieu de ça, mon sourire

Inaltérable désarçonne

Ceux qui préféreraient mourir,

Que de m’avoir à la bonne.

Je sais qu’il est dur de croire

Que je n’ai aucune haine

Pour ceux qui disent ne pas boire

A des fontaines comme la mienne.

J’ai toujours eu la certitude

Qu’on ne boude un quignon de pain

Que si les temps ne sont pas rudes,

Sinon on mourait tous de faim.

Fort de cette ferme conviction,

Je prends mon mal en patience ;

Je n’ai nulle autre réaction

Que celle de guetter ma chance.

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 12:17

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Que faire d’un cœur né pour aimer, qui s’emballe

Au moindre des sourires, au moindre regard ;

Comment lui éviter de se faire du mal

Dans un monde qui n’a pour l’amour aucun égard ?

Combien de fois un cœur peut-il être brisé,

Avant d’apprendre enfin à être prudent,

Au lieu de se laisser, à tous les coups, griser

Par ceux qui sont beaux dehors et moche dedans ?

Pourquoi va-t-on toujours vers les cœurs endurcis,

Au risque de ramasser le sien en pièces ?

Pourquoi met-on ses sentiments à la merci

De ceux qui, tôt ou tard, les vouent à la détresse ?

Aller vers les autres, tout sourire dehors,

Pour se ramasser sous les murs de leur orgueil,

En plus d’occasionner au cœur beaucoup de torts,

Met l’humeur en berne et l’altruisme en deuil.

Les bons fonds exsudent de la gentillesse,

Qui se traduit en sourires et prévenance, 

Assimilés volontiers à des faiblesses,

Par les âmes mortes sous le poids des carences.

Ce sont ceux qui prennent les autres pour acquis,

Qui finissent déprimés et solitaires,

Car ceux qui par leurs charmes ont été conquis,

Même brisés, pourront toujours se refaire !

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 15:52

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JE N'AI PAS ETE BIEN PRESENT SUR O.B, CES DERNIERS TEMPS, NI SUR VOS PAGES RESPECTIVES; D'AILLEURS.  JE M'EN EXCUSE! CELA NE M'EMPÊCHERA PAS DE VOUS SOUHAITER UN JOYEUX NOEL ET UNE TRES BONNE ANNEE 2013 !

GROS BISOUS A TOUS.

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 18:00

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L’organe le plus puissant, dans le corps

Est ce cœur qui inlassablement bat,

Que l’on soit au repos ou dans l’effort,

Poursuivant, pour la vie, son long combat.

 

Je suis un être qui croit que le cœur

Est comme une braise, qui s’éteint

Sous un tas de cendres et qui se meurt,

Si, pour palpiter, il n’a pas quelqu’un… 

Quelqu’un à qui confier toutes ses peurs,

Ses joies, ses rêves et ses lendemains

Qui chantent, ou ses nuits bercées de pleurs,

Lorsque vient l’hiver et ses pluies sans fin.

 

Le cœur, comme tout organe, s’entretient ;

Il se nourrit de tendres caresses.

Négligé, avec le temps il devient

Très faible et enclin à la paresse.

Bien souvent il s’emballe pour un rien

Et fait faire au corps des prouesses,

Mais sa vigueur arrive à sa fin,

Si elle n’est pas nourrie de tendresse.

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