15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 09:41

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Je vois, très chère amie, au fond de tes yeux,

Derrière tes sourires, une infinie tristesse,

Et sous le ciel de ton cœur malmené, il pleut

Des larmes, versées sur le temps des caresses.

La vie, vois-tu, est un impitoyable jeu,

Une farceuse qui ne tient pas ses promesses.

L’horizon où miroitaient mille-et-un feux,

N’est en somme que lumières de détresse.

Le rêve auquel tu avais cru, sonne creux,

Au milieu des souvenirs et mots qui blessent.

Tu as le cœur lourd, mais tu fais ce tu peux

Pour cacher sous un sourire ta détresse.

Plus je t’observe, plus ton courage m’émeut,

Toi qui noies ta douleur dans la gentillesse.

Tous les coups reçus de la vie et tous les bleus,

N’ont pas pu vider ton cœur de sa noblesse.

Si un jour il te faut une épaule, tu peux

Trouver sur la mienne écoute et tendresse.

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 23:09

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LES VIEUX AMANTS 

« Elle est morte, madame ! J’ai fait ce que j’ai pu.

Elle est morte la flamme ! Qui l’aurait jamais cru ? »

« La vérité est grise… Ni blanche, ni noire.

Tant que tes yeux frisent, survit un peu d’espoir.

Rien n’est jamais perdu, il suffit de chercher ;

L’âge rend tout ardu, mais ne peut tout gâcher !

Au lieu de se rendre, aux premiers coups du sort,

Il faut savoir attendre, puis essayer encore.

On ne doit pas jeter un fusil qui est vide,

Ou jeunesse regretter, aux premières rides.

Le fusil sans balles peut-être rechargé ;

Ta fierté mise à mal, tu dois la ménager. 

J’y suis pour quelque chose, du moins je le crois,

Et cette triste pause, tu me la dois à moi.

La panne a pour cause, mon enveloppe usée,

Je ne suis plus cette rose, dont le parfum grisait.

Je ne suis pas qu’un corps… J’ai aussi une âme ;

Mon cœur bât encore… Mon corps te réclame.

Viens ! Faisons d’abord appel à la tendresse…

Serre-moi très fort ; j’ai besoins de caresses ! 

Et si malgré tout ça nos corps restent inertes,

Relaxe et souris-moi, ce n’est pas une perte ! »

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 23:03

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Peut importe que le ciel soit gris, aujourd’hui

Et que mon humeur ne soit pas à l’allégresse.

Peu m’importent les fantômes de cette nuit

Et le fait que d’autres, ailleurs, soient en liesse.

Je sais que mon sourire pourrait sembler faux

Et que l’œil perspicace verrait dans mon regard,

En plus de tous les rêves qui me tiennent chaud,

La mélancolie qui baigne tous mes espoirs.

Si les matins tristes pouvaient s’éterniser,

Nous n’aurions pas connu de matins qui chantent.

Si les blessures ne pouvaient pas cicatriser,

Les humains ne seraient que plaies ambulantes.

Même ceux et celles qui croient avoir tout perdu,

Tant qu’ils restent en vie et en bonne santé,

L’insouciance et la joie leur seront rendues,

Et la rose retrouvera toute sa beauté.

Il est dur pour le sourire de voir le jour,

Et pour l’œil mélancolique de friser,

Lorsque l’âme est triste et le cœur lourd,

Et qu’on voit, un à un, ses rêves se briser,

Mais il est parfois gratifiant de faire semblant,

Et d’accrocher un sourire à sa face,

Au lieu de se replier sur soi en tremblant,

Ou de figer sa peine dans un regard de glace.

Demain sera certainement un jour meilleur,

Il suffit de positiver et d’y croire.

La tristesse prépare la bonne humeur,

Tout comme le jour succède à la nuit noire !

 
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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 17:16

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Il se lève moins fatigué;

Il fait plus beau que d’habitude.

Les gens sont tous très distingués

Et ont de bonnes attitudes.

Partout on guette son passage,

On l’aime bien, on lui sourit.

On le trouve à la page,

On l’adore, on est séduit.

Il était pauvre, il est riche,

Plus de fins de mois difficiles.

Le travail, lui, il s’en fiche,

Il le laisse aux imbéciles.

Il suffit qu’il cligne de l’œil,

Pour que la plus belle des filles

Ouvre les bras et l’accueille,

Le cœur ouvert, les sens en vrille.

Tout le monde le sollicite ;

Il éclipse les célébrités.

On l’applaudit, on l’invite,

Qu’a-t-il fait pour le mériter ?

Lui qui passait inaperçu,

Et qui, pour peu, raserait les murs,

Il est à présent bien reçu,

La tête haute, le pas sûr.

Il parle, on fait silence,

On respecte tout ce qu’il dit ;

On le défend en son absence,

Contre amis et ennemis.

La vie est belle... n’eut-été

Un bruit qui l’empêche de dormir ;

Les cris de sa femme embêtée :

Son moteur ne veut pas partir ;

Et ceux des fils désargentés,

Qui sont en train de l’assaillir ;

Et son réveil qui a chuté

Et continue de l’assourdir,

C’est l’heure de crapaüter,

C’est dur ; mais il a vu pire !

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 16:30

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Arrêtez cette musique, elle me déchire !

Faites taire cet air qui fait vibrer mon âme !

Sur ces langoureuses notes, mon cœur chavire,

En revivant de vieilles brulantes flammes.

 

De grâce, ma sensibilité est à vif

Et mes glandes lacrymales se sont taries.

Pareil air, à un moment aussi tardif,

A ravivé des plaies que je croyais guéries.

 

Ce bel air de mes rêves encore tendres,

Par chacune de ses notes remet à nu

De grandes joies et des peines à revendre,

Des souvenirs déchirants que je croyais tus.

 

Les vieux airs sont comme des toiles d’araignée

Où nos rêves imprudents restent accrochés,

Et où nos frustrations de larmes baignées,

Peuvent ressurgir, charriant nos douleurs cachées.

 

L’air qui a porté votre première danse,

Et celui qui a nourri vos premiers chagrins,

Sonneront toujours comme la dernière chance,

De veiller, par peur de rater un autre matin.

 

Il est des musiques qui vous démolissent,

Et des mélancolies qui font beaucoup de bien,

Même si elles ouvrent les yeux sur le temps qui glisse

Sur ceux de nos rêves restés sans lendemain.

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 16:03

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Toi et moi, que d’aventures, que de bonheur,  

Nous avons eu tout au long de notre parcours ;

Que de joies que de plaisir, belle de mon cœur,

Sur le tortueux chemin de notre amour !

 

A nous voir tanguer telles deux épaves unies,

Ballotées par le rythme d’un langoureux slow,

Qui dirait que nous eûmes durant notre vie,

Plein de fêtes où le champagne coule à flots ?

 

Qui irait penser, à voir nos regards éteints,

Nos frêles silhouettes et nos tristes looks,

Que nous fûmes la crème des milieux mondains,

Avant d’échouer dans cette fête de ploucs ?

 

Je vois ton regard effarouché et me dis,

Que ces yeux, jadis d’une beauté démentielle,

Méritaient mieux, en attendant le paradis,

Qu’un asile peuplé d’haleines pestilentielles.

 

Il faut vraiment que la vie soit une garce,

Pour avoir ainsi fait le vide autour de nous !

Fallait-il qu’elle nous joue cette triste farce,

Après nous avoir accordé un bonheur fou ?

 

Ne sois pas triste, nous deux on a bien vécu.

S’ils pouvaient savoir le nombre de mal embouchés

De leur espèce, à qui j’ai botté le Q,

Ces sales morveux iraient vite se moucher !

 

Je vais leur montrer que j’ai le vent en poupe,

Ces vulgaires gardes-chiourmes de mes deux ;

Pour nous venger, j’irai pisser dans leur soupe,

Et à leur baraque, je vais mettre le feu !

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 20:47

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Quelques bons tuyaux, pour une vie meilleure !

 

Faire une marche de 10 à 30 minutes par jour, et sourire en marchant… C’est un excellent antidépresseur !

Asseyez-vous et observez 10 minutes de silence, par jour.

En vous réveillant, le matin, priez Dieu de guider vos pas vers votre objectif du jour. (Pour ceux qui ne veulent prier personne, fixez-vous un objectif et concentrez-vous dessus !)

Consommez un peu plus les produits que donnent les arbres et autres plantes, et un peu moins les produits manufacturés en usine.

Buvez du thé vert et beaucoup d’eau, mangez des myrtilles, du chou-fleur et des amandes.

 Essayez de faire sourire au moins trois personnes par jour.

N’épuisez pas vos précieuses forces en commérages, ou en vous focalisant sur les choses qui pompent votre énergie, les fantômes du passé, les pensées négatives ou les questions sur lesquelles vous n’avez aucun contrôle. Consacrez plutôt cette énergie à vivre le moment présent !

Prenez des petits-déjeuners royaux, des déjeuners princiers et des dîners frugaux (de collégien aux moyens limités) !  

La vie est parfois injuste, mais elle n’en est pour autant moins belle !

La vie est trop courte, pour qu’on la gaspille à haïr les autres. Il est plus gratifiant de pardonner !

Ne vous prenez pas trop au sérieux. Plus personne ne le fait!

Il n’est pas toujours nécessaire d’avoir le dernier mot. Apprenez à céder, parfois !

Faites la paix avec votre passé, afin qu’il n’entre pas en guerre avec votre présent et le gâche !

Ne comparez pas votre vie à celles des autres. Vous ne connaissez ni leurs parcours ni ce que leur réserve le sort !

Personne d’autre que vous ne peut faire votre bonheur.

Acceptez chaque coup dur avec l’attitude suivante : Quelle importance cela aura-t-il dans cinq ans ?

Soyez généreux, aidez les nécessiteux ! Il est plus gratifiant de donner que de recevoir !

Ce que les autres peuvent penser de vous n’est pas votre affaire !

Le temps guérit toutes les blessures.

Quelle que bonne, quelle que mauvaise une situation peut être, elle n’est jamais durable.

Votre fonction ne prendra pas soin de vous, lorsque vous tomberez malade. Vos proches et amis, si. Gardez le contact avec eux !

Envier les autres est une perte de temps. A bien y penser, vous avez tout ce qu’il vous faut !

Chaque nuit, avant de dormir, faites le bilan de vos réalisations de la journée et rendez grâce à qui de droit, pour ça !

N’oubliez jamais que vous êtes trop privilégié pour vous laissez aller à stresser inutilement !

Si vous appréciez ces règles d’or, n’en privez pas vos proches et amis ! 

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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 10:13

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Si c’était à refaire, j’irais très lentement…

J’essayerai de faire, durer chaque moment.

Si je pouvais fermer, puis ouvrir les yeux,

Sur un monde à jamais allant de mieux en mieux ;

Si la vie consentait, à rendre ce qu’elle prend...

La jeunesse, la santé, et nos rêves d’enfants ;

Si je pouvais savoir que chaque chance ratée,

Use un peu plus l’espoir de finir en beauté,

Et que chaque sourire mort avant de naître,

Fera aussi mourir la joie de vivre et d’être.

Si seulement je pouvais… revenir en arrière,

Je serais moins mauvais… je ferais tout pour plaire.

Si les roses de jadis, avaient eu la patience,

Le temps que je finisse de sortir de l’enfance ;

Et si enfin adulte, j’avais pris le temps

D’extirper du tumulte, les rêves d’antan ;

J’aurais peut-être alors, concrétisé le rêve

De prolonger encore, des joies un peu trop brèves.

S’il m’était loisible, de refaire le chemin

Du tout encore possible… des rêves sans lendemain,

Je ne ferais plus l’erreur de prendre pour acquis,

Le temps et le bonheur et les instants exquis.

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 16:26

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Que c’est triste, un père qui pleure,

D’amour, de pauvreté ou d’impuissance !

Un père en larmes fend l’âme et le cœur,

Lorsque l’amour cède à l’indigence.

 

Dans les allées d’une fête foraine,

Job promenait son enfant adoré,

A travers lumières et sirènes,

Fumets de grillades et pain doré.

 

Fasciné par un joli petit train,

L’ange resta planté devant le stand,

Puis, à l’insu du père glissa la main,

Et subtilisa le jouet d’enfant.

 

Aussi fasciné que son chérubin,

Le père démuni était aux anges,

Pour se rendre compte que le bambin

S’était fait plaisir sans monnaie d’échange.

 

Le cri de son fils le fit sursauter,

Quand le marchand lui arracha soudain,

Le petit coup de cœur tant convoité,

Et s’éloigna d’eux, le regard malin.

 

Le père regarda son fils, impuissant,

Ne sachant s’il doit faire la morale,

A cet être encore innocent,

Ou maudire un sort qui lui fait très mal.

 

Sur les tendres joues des perles glissent

Et dans un élan d’amour paternel,

Le père éploré souleva son fils

Et quitta les lieux à tire d’ailes.

 

Les larmes d’un père sont corrosives,

Lorsqu’il les verse pour ceux qu’il aime.

Elles laissent des marques définitives,

Et sont source de douleur extrême.

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 16:14

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Toi, petite rose sans jardinier,

Toi, prompte à pardonner les offenses,

Toi, dont le cœur n’est jamais rancunier,

Toi, qui renais toujours de tes souffrances…

 

Piégée par les néons et le vacarme,

Tu fermes les yeux et repars à nouveau, 

Puis reviens, pleurant à chaudes larmes,

La vie ne faisant jamais de cadeau.

 

J’admire en toi ta force de croire

Que le bonheur est toujours au tournant,

Mais je souffre encore plus de te voir

Revenir à chaque fois en pleurant.

 

Tu vas à la vie bras et cœur ouverts.

Ta bonté et ton sourire spontané

Mettent ainsi ton âme à découvert,

Dans un temps qui ne sait pas pardonner.

 

Ta force, c’est ta faiblesse de penser,

Que chaque pluie peut cacher le beau temps,

Tu  caresses le rêve insensé,

De voir changer les choses et les gens.

 

A peine à terre, tu te relèves,

Prête à sourire à l’adversité,

Forte de ton admirable rêve,

De rendre meilleure l’humanité.

 

Telle une vague inlassable,

Qui vient se briser contre le rocher,

Tu le réduis peu à peu en sable,

Multipliant caresses et touchers.

 

Dois-je t’admirer ou bien te plaindre,

Toi, moitié larmes moitié sourire ?

Dois-je te protéger ou te craindre,

Toi qui vois le meilleur dans le pire ?

 

Se peut-il que ceux par qui tu souffres,

Soient aveugles à autant de bonté ?

Se peut-il que leurs cœurs soient des gouffres

Dont les fonds sont dénués de clarté ?

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