22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 18:21

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QUELQU'UN A AIMER

Je suis une très belle histoire,

Que personne n'a encore daigné lire ;

Si mon lot est d'attendre sans espoir,

Pourquoi a-t-on pris la peine de m'écrire ?

 

Je suis ce beau rêve subliminal,

Qu'il vous tarde de voir réalisé ;

Ce suc sans lequel vous auriez du mal

A aimer jusqu'à en être grisé.

 

Je suis cette passante quelconque

Difficile à remarquer, dans la rue,

Mais qui peut être la roue qui manque

A votre inamovible charrue.

 

Je suis cette voisine de palier,

Que vous ne prenez jamais au sérieux,

Tantôt sage, tantôt folle à lier,

Qui, pour vous, est ce qu'il y a de mieux.

 

Je suis une âme qui cherche sa sœur,

Un tout sans un fragment, donc incomplet ;

Je cherche l'autre moitié de mon cœur,

Quelqu'un pourrait-il m'aider, s'il vous plaît ?

 

Je suis celle qui est lasse d'attendre

Que vous cherchiez enfin du bon côté ;

Là où se trouve un cœur à prendre,

Capable d'aimer et de dorloter.

 

Je suis celle que Dieu a créé pour vous,

Et qui, bien que jusque là ignorée,

Continue à se dire qu'après tout

Sans un but, il ne l'aurait pas créée.

 

 

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20 février 2015 5 20 /02 /février /2015 09:13

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Tu es déjà là, n'as-tu rien à faire,

Que de t'occuper des gens comme moi ?

Tu es si souvent là, anniversaire,

Que l'année me semble n'avoir que toi !

 

Tu n'était pas aussi pressé, avant,

Lorsque j'attendais avec impatience

Au fil des années, d'être assez grand,

Pour sortir de l’ingrate enfance !

 

A présent que j'ai les moyens de vivre,

Tu me nargues en te multipliant,

Prenant un malin plaisir à me suivre

Et secouer le sablier du temps.

 

Cesse de courir, la vie est belle.

Es-tu à ce point pressé d'en finir ?

Laisse le temps de vivre aux mortels !

Aucun de nous n'est pressé de partir !

 

Les années sont devenues plus brèves

Et leur poids incroyablement plus lourd ;

De grâce, observons une trêve,

Laissons s'étirer un peu plus les jours !

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 22:51

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LA MISERICORDE

 

La preuve de labontédu créateur,

 

C'est d'avoir créé notre féminin ;

 

Sans ce puits de patience et de douceur,

 

Nous aurions eu l'ennui pour quotidien !

 

 

 

Les hommes ne sont géants, qu'à l'ombre

 

Des pétales de leurs dames de cœurs ;

 

Quels que soient leur force et leur nombre,

 

Ils n'ont aucun poids, sans leurs âmes sœurs.

 

 

 

Les hommes naissent et restent des enfants,

 

C'est pour ça que les femmes les aiment ;

 

Qu'ils soient d'envergure ou insignifiants,

 

Ils ont besoin d'une femme, quand même !

 

 

 

Personne, à part la femme, n'est capable

 

D'aller débusquer le gosse qui dort,

 

Derrière les sautes d'humeur instables

 

D'un mâle adulte qui se croit fort.

 

 

 

Il aura beau jouer au Tout-puissant,

 

A peine les vents se font contraires,

 

Il ira en quête de consolation

 

Dans le cœur d'épouse ou de mère.

 

 

 

Femmes si faibles, force tranquille,

 

Vous faites et défaites les empires ;

 

Seuls les crétins et les imbéciles,

 

Peuvent faire l'impasse sur vos sourires !

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15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 19:54

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NOSTRA CULPA

 

Voici poindre une journée bien grise,

 

De celles qui déteignent sur les mines.

 

L'hiver refuse de lâcher prise ;

 

Il gèle tout, il mouille, il lamine

 

Des travailleurs mis à mal par la crise,

 

Qui prennent le chemin des usines.

 



 

Pendant ce temps là, une brave maman

 

Délivrait au monde, dans la douleur

 

Au bout de neuf mois, son petit enfant,

 

Consciente que l'avenir est moins porteur.

 

Son bébé arrivait au mauvais moment,

 

Par ces temps où le mal ronge les coeurs !

 



 

En ce vendredi treize, est accueillis

 

Un ange innocent, à qui sont dues

 

Toutes nos excuses, pour avoir failli,

 

Multipliant les occasions perdues,

 

D'éviter au monde les tristes saillies

 

Qu'il subit, sous les draps d'un ordre tordu.

 



 

Ce fruit de ses entrailles, elle l'adore,

 

Mais face à autant d'innocence

 

Et de faiblesse, dans ce si petit corps

 

Livré à de possibles souffrances,

 

Elle voudrait s'excuser pour tous les torts

 

Commis par des aînés pris de démence.

 



 

Désolée, petit homme infortuné !

 

Tu méritais beaucoup mieux que ces pères,

 

Que l'Histoire est en droit de condamner,

 

Pour ce à quoi ils exposent la terre.

 

Leurs crimes ne peuvent être pardonnés ;

 

Ils n'ont semé que conflits et guerres !  

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:05

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Ami qui brille par son absence,

Le monde se meurt sous nos yeux.

Ouvre ton cœur, ouvre tes sens,

Agissons, pendant qu'on le peut !

 

Essaye un peu de deviner

D'où viennent cescris de douleur.

On est en train de piétiner

Nos espoirs, en foulant nos fleurs !

 

La tristesse de notre terre,

Mise à nu par nos actions,

On la sent, elle est dans l'air

Très chargé que nous respirons.

 

Le ciel gris, proche de nos tête,

Devenu chape de métaux lourds,

Est comme un rideau qui s'apprête

A se refermer sur nos jours.

 

La mer au mouvement lascif,

Gonflée par la fonte des glaces,

Grignote chaque jour nos récifs,

Occupant un vital espace.

 

Les saisons, lassées de se suivre,

Dans l'indifférence totale,

Des chefs que le pouvoir enivre,

Ne font plus qu'une car mises à mal.

 

L'ampleur des dégâts est telle,

Que les puissants deviennent fous,

Et pour que leurs vies restent belles,

Ils viennent braconner chez nous.

 

Ainsi, en plus des cataclysmes

Qu'ils causent et des zizanies,

Ils achètent, par égoïsme,

Le droit de polluer chez autrui.

 

Une coalition des sages

Devient de plus en plus urgente,

Pour piquer ceux atteints de rage,

Qui mordent une planète mourante.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:03

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Ne vois-tu pas qu'il se fait tard,

A l'horloge de l'existence ?

Ta vie avance, dans le noir

De ton repli sur la patience...

 

Tu reportes toujours à demain

Le passage à l'acte de vivre ;

Ton désir d'être est certain,

Mais tes pas refusent de suivre.

 

Je te vois souvent hésitant,

Chaque fois qu'il te faut oser ;

Ta mine ne demande pourtant,

Pour fleurir, qu'à être arrosée !

 

Accroche un smiley à ta face

Et va, d'un pas sûr, vers la vie ;

Sache qu'il n'y a pas de place,

Dans le bonheur, pour les replis.

 

Je t'aime et te veux présent

A l'assemblée des sourires ;

Ton miroir me donnera raison,

Lorsqu'il verra ta face fleurir !

 

 

 

 

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 15:56

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Je suis encore jeune et belle,

J'ai devant moi de très belles années ;

Mais pour les miens, une demoiselle

A tout raté, si elle n'est pas mariée.

 

Je suis, comme ils disent, une vieille fille,

J'ai atteint l'âge de prendre époux ;

J'ai l'impression que pour ma famille,

Trouver un mari passe avant tout.

 

J'adore la vie, mais ma sérénité

Se heurte à l'espoir de mes parents

De me noyer dans les maternités,

Pour que je leur donne des petits-enfants.

 

Tout est dissuasif, autour de moi ;

Il faut être inconscient, pour parier

Sur le mariage, comme unique choix

Vue la galère des couples mariés ;

 

Quand je vois le genre de mentalités

Dont sont affublés les mâles, chez nous,

Vive le célibat, vive la liberté !

Pour choisir la corde, il faut être fou !

 

Je suis heureuse avec trois fois rien,

Mes rêves ont de magnifiques ailes,

En les déployant je me sens très bien,

Je suis libre et mon bonheur est réel !

 

De grâce, vous qui avez fait l'erreur

De croire que le bonheur n'est qu'à deux,

Souffrez que je dispose de mon cœur

Et de ma personne du mieux que je peux !

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 12:27

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A tous ceux qui aiment en silence,

Et qui ont de la peine à s'exprimer ;

Si ton amour est né dans la souffrance,

Dis-leur avec moi qu'on peut les aimer.

 

Tant qu'on sera capable d'écrire,

Sous forme de poésie ou de prose,

Les mots qu'on n'arrive pas à se dire,

Il restera une chance aux roses.

 

Ceux qui ont la capacité d'aimer,

Même s'il ne sont pas payé de retour,

Gardent le regard doux et désarmé,

De celui qui cherche un peu d'amour.

 

Ils finiront un jour par attirer

L'attention des âmes, qui comme eux,

Recherchent une sœur à adorer,

Dont l'amour brillerait du même feu.

 

Si l'attente a usé votre patience,

Comme notion, le temps est relatif :

Un jour d'amour compense une existence

Passée seul, le cœur lourd, l'esprit pensif.

 

Il importe de ne pas se résigner,

Car perdre l'espoir en ses semblables,

Rend facile pour l'aigreur de gagner,

Et empêche les joies d'être durables.

 

 

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 00:40

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Je voudrais aujourd'hui parler d'elle,

D'une dame qu'on ne peut oublier...

D'une Madone douce et belle,

Dont le souvenir reste régulier.

 

Elle était une femme généreuse,

Qui souriait même dans la douleur ;

Sa glande lacrymale n'était pluvieuse,

Que lorsque ce sont les autres qui pleurent.

 

Elle avait l'étreinte très humaine,

L'élan fébrile, le cœur sur la main ;

Elle se donnerait toutes les peines,

Afin que vous puissiez vous sentir bien.

 

Son amour était une déferlante,

Qui submergeait les êtres et les lieux.

Comme toutes les femmes aimantes,

En vous aimant, elle vous rapproche des cieux.

 

Rien que d'y penser, ma vue se brouille,

Son absence est dure à porter ;

Mon cœur se serre, mes joues se mouillent,

Son doux visage revient me hanter.

 

Comment peut-on survivre aux pertes

Qui vous achèvent sans vous emporter ?

Une mère qui part laisse une plaie ouverte,

Un gosse que nul ne peut réconforter.

 

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 02:33

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Notre pays perd ses enfants,

Au profit d'autres territoires,

Victime d'un malaise profond,

Né d'une gestion aléatoire.

 

Telle une mère qui se déchire

D'avoir été laissée pour compte,

Il pleure une progéniture

Partie car exclue de la rente.

 

Ces gaillards, dont les géniteurs

Ont hypothéqué l'avenir

En récidivant dans l'erreur,

N'avaient d'autre choix que de fuir.

 

De sacrifice en sacrifice,

Notre patrie suit impuissante,

Le départ de ses braves fils,

Avec une rage mêlée de honte.

 

Des pères aux besoins énormes,

Grisé par un pouvoir-piège,

Empêchent toute réforme,

Pour conserver leurs privilèges.

 

Un système qui n'est que rides,

Et qui a pris goût au pouvoir,

Nettoie le pays par le vide,

En privant nos enfants d'espoir.

 

Entre un quotidien peu porteur

Et des printemps qui sont à craindre,

Le choix est guidé par la peur :

Des deux maux, on choisit le moindre !

 

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