27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 13:41

1044668_450677655039447_1265813505_n.jpg

J'ai appris à donner, non pas parce que je ploie sous la fortune, mais parce que j'ai connu les affres de la privation !

 

Apprendre à donner est une quête;

 

Donner de son temps, donner de soi-même,

 

La main toujours tendue, toujours prête,

 

Pour aider ceux qui ont des problèmes.

 

 

 

Donner de l'amour, de la tendresse ;

 

Donner du sourire autour de soi,

 

Soulager celui que la vie laisse

 

En pâture à la faim et au froid.

 

 

 

Vider ses poches dans l'écuelle

 

De celui que tue l'indifférence

 

De ceux pour lesquels la vie est belle

 

Qui sont imperméables à sa souffrance.

 

 

 

Donner à quelqu'un d'autre qu'aux banques,

 

Offrir une partie de sa richesse

 

A ceux qui n'ont connu que le manque,

 

La frustration et les regards qui blessent.

 

 

 

Penser aux autres, à chaque bouchée ;

 

Penser aux pauvres qui se tordent de faim,

 

Aux lits d'hôpitaux où vivent couchés

 

Les sous-nourris chroniques, faute de pain.

 

 

 

A chaque recours à vos poubelles,

 

Pour jeter quelque denrée périmée,

 

Rappelez-vous que la vie est cruelle

 

Pour d'autres humains qu'elle a rétamés.

 

 

 

Vous êtes aisés mais pas éternels,

 

Vos fortunes chéries vous survivront ;

 

Autant aider ceux que le sort cruel

 

A contraint à survivre sans un rond !

 

Partager cet article
Repost0
24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 19:12

images (5)

 

Ce soir, le poids du cœur entraîne

 

Ton humeur au fond du gouffre ;

 

Tu te replies dans ta peine

 

En silence et tu souffres.

 

 

 

Souris-moi, ça ne coûte rien !

 

Laisse tes traits se détendre.

 

Souris, ça fait toujours du bien,

 

Tu renaîtras de tes cendres.

 

 

 

Permets à tes yeux de friser,

 

Tu verras que cette peine

 

Qui t'empêche de te griser

 

Peu à peu sera lointaine.

 

 

 

Ne laisse aucun nuage

 

Venir obscurcir ton bonheur ;

 

La joie est l'arme des sages,

 

Elle dissipe toutes les peurs.

 

 

 

Quand la mélancolie dure

 

Plus que le temps nécessaire

 

à panser toutes les blessures

 

Elle devient un calvaire.

 

 

 

Viens, posons-nous à l'horizon,

 

Et couchons avec le soleil

 

Nos soucis passés et présents

 

La nuit porte toujours conseil.

 

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 18:40

945214_659986440685535_363828092_n-copie-1.jpg

 

 

Quand on a le souvenir à fleur de peau,

 

Quand le temps et le lieu ont, au fer rouge,

 

gravé dans la chair et dans le cerveau

 

La nostalgie de tout ce qui bouge.

 

 

 

Quand l'empreinte des expériences vécues

 

Reste, longtemps après les fins douloureuses,

 

Présente, telle la blessure d'un vaincu,

 

Témoin de toutes les amours houleuses.

 

 

 

Quand la moindre vague qui vient s'écraser

 

Sur le rivage où tu t'asseyais,

 

Semble caresser un sable blasé,

 

Inconsolable de devoir t'oublier.

 

 

 

Quand la brise du soir semble porter,

 

Longtemps après ton départ, ce parfum

 

Si doux, auquel je ne peux résister,

 

Et qui réveille notre amour défunt...

 

 

 

Quand chacun des baisers qu'on échange,

 

Autour de moi, sous mes yeux las mi-clos,

 

Évoque la douceur de tes lèvres d'ange

 

Et donne envie de se jeter à l'eau...

 

 

 

Quand je vois dans la rougeur du soleil

 

qui s'en va se coucher à l'horizon,

 

La couleur de tes joues au teint vermeil

 

Rehaussée par le bleu de la saison...

 

 

 

Quand je plie bagage... quand vient le soir,

 

Et reprends le chemin des lieux hantés

 

Par ta présence qui était l'espoir,

 

Je me sens seul, le cœur désenchanté.

 

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 18:48

 17505_617116678312496_1827342443_n.jpg

 

Avant qu'il ne soit trop tard, réveille-toi.

 

Les minutes sont des grains de sable

 

Qui, valorisées, ont bien plus de poids

 

Et construisent un bonheur durable.

 

 

 

Perdu dans tes angoisses, d'aujourd'hui,

 

Tes peurs d'hier et celles de demain,

 

Tu ressasses les rêves inassouvis

 

Et caresse un avenir incertain.

 

 

 

Tu pleures sur ce que tu as perdu,

 

Noyant le moment présent de larmes

 

Et te prépares pour les moments ardus

 

Affûtant ton verbe et tes armes.

 

 

 

La vie est une succession d'erreurs

 

Dont on ne se rend compte que plus tard,

 

Lorsque le doute, l'angoisse et la peur

 

Rattrapent l'inconscience dans le noir.

 

 

 

Au lieu de perdre ton temps à cheval

 

Entre hiers tristes et demains flous,

 

Vis ton présent et tu auras moins mal,

 

Pauvre créature au cerveau mou ! ;-)

 

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 17:56

944654_578500218856348_1879740451_n.jpg

 

Un ami loquace, à ma table,

 

Oubliait jusqu'à l'usage des mots ;

 

La raison de son air pitoyable:

 

Un cœur trop sensible traité de haut.

 

 

 

 

Il n'est plus que l'ombre de lui-même

 

Ce brave gars, depuis qu'il t'a connue ;

 

Tu fais tout, pour que les hommes t'aiment

 

Puis tu t'en vas une fois leurs cœurs à nu.

 

 

 

 

 

Petite femme gentille et douce,  

 

Au cœur immense, aux yeux de velours,

 

On t'a fait souffrir ? Qu'est-ce qui te pousse,

 

Aujourd'hui, à faire souffrir à ton tour ?

 

 

 

Ce grand cœur, qui a connu la douleur,

 

Victime des hommes sans scrupules,

 

Peut-il aujourd'hui piétiner d'autres cœurs

 

Dans son parcours, tel un somnambule ?

 

 

 

Ton regard, jadis une caresse,

 

Peut-il brûler, là où il se pose,

 

L'espoir, les rêves et les promesses

 

Et traiter autrui comme une chose ?

 

 

 

Qui n'a pas souffert est pardonnable,

 

S'il fait souffrir involontairement,

 

Mais qui à pu survivre au diable,

 

Doit épargner aux autres ses tourments.

 

 

 

Cesse de voir en l'autre un sujet

 

Juste bon à prêter allégeance ;

 

Pour le cœur, rien n'est pire que le rejet

 

Après avoir pensé tenir sa chance.

 

 

 

Cet ami que nous avons vu souffrir

 

Parce que séduit ensuite condamné,

 

Par amour, à se laisser dépérir,

 

Ne méritait pas d'être abandonné.

 

Partager cet article
Repost0
26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 22:37

sans-titre-copie-2.png Dédié à une amie qui fait une fixation sur le sujet, ces derniers jours... 

 

Il fut un temps où son sourire était radieux;

 

Un temps où la vie était porteuse d'espoir,

 

Lorsque, jeune et belle, elle défiait les Dieux

 

Rivalisant avec eux du matin au soir.

 

 

 

Elle avait la joie de vivre et tout son temps,

 

Pour séduire et faire tourner les têtes;

 

Ivre de bonheur, elle n'avait que vingt ans

 

Et traversait la vie comme une fête.

 

 

 

Une décennie et quelques années plus tard,

 

La vie n'a tenu aucune de ses promesses;

 

Tous les rêves auxquels elle n'a cessé de croire

 

l'abandonnaient, un à un, à la tristesse.

 

 

 

Comptant les printemps, elle se morfond, seule,

 

Couvant au fond du coeur une forte envie

 

De trouver, parmi les hommes, un moins veule

 

Et désireux de l'aider à donner la vie.

 

 

 

Comme une terre fertile en friche,

 

Elle espère, à chaque saison des labours,

 

Qu'un jour, enfin, le sort ingrat la choisisse

 

Et fasse que ses graines puissent voir le jour.

 

 

 

La raison d'être d'une terre fertile,

 

Tout comme d'une femme en âge d'être mère,

 

D'après elle, c'est de faire oeuvre utile

 

Et produire en été de quoi nourrir l'hiver.  

 

En vérité, sachez belle demoiselle,

 

Qu'il n'y a pas que le fruit qui rend l'arbre beau ;

 

Un arbuste dont la floraison est belle,

 

Rendrait plein de charme n'importe quel terreau !

 

Partager cet article
Repost0
22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 16:07

971253_512776405444814_699781453_n.jpg

 

J’ai appris à mesurer la douceur

 

Dans la beauté de tes yeux de velours,

 

Et dans l’harmonie de tes traits, mon cœur

 

A enfin trouvé un sens à l’amour.

 

 

 

Fort de ton appui, je me réveille

 

A la vie et la beauté des choses ;

 

Un petit rien et je m’émerveille,

 

Je vois à travers les portes closes.

 

 

 

Avant, pour moi, les pires souffrances

 

étaient celles infligées à la chair,

 

À présent je les sens qui s’élancent

 

Au moindre orage de tes yeux clairs.

 

 

 

Relève la tête et souris-moi,

 

La tristesse offense les anges ;

 

Le sourire pèsera de tout son poids,

 

Sur la grande peine qui te ronge.

 

 

 

Tu sais que je souffre à chaque larme

 

Que je vois perler sur tes tendres joues ;

 

Il est insensé de noyer ton charme

 

sous cette succession de tristes moues !

 

 

 

Viens, allons ce soir cueillir les étoiles

 

Je t'emporte vers des joies nouvelles ;

 

Viens, ensemble nous hisserons les voiles

 

Et rirons de tes soucis, vus du ciel !

 

Partager cet article
Repost0
11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 10:38

941273_661485623868950_442207549_n.jpgLA PIRE DES AFFLICTIONS C'EST D'ÊTRE SANS COEUR !

 

 

 

Les oiseaux sont devenus fous,

 

Ils viennent gazouiller dans un pays

 

Que nos leaders ont mis au clou,

 

Après l'avoir réduit à un gâchis.

 

 

 

Ces volatiles ignorent

 

L'infinie tristesse qui squatte nos murs,

 

Ils vont et viennent indifférents

 

A notre triste sort, par ces temps durs.

 

 

 

Même les fleurs s'épanouissent,

 

Comme pour dire qu'il n'a rien d'arabe,

 

Ce printemps qu'ils nous pourrissent

 

En le jetant dans un panier de crabes.

 

 

 

Ayant le ventre plein de paille,

 

Nos grands chefs corrompus ont peur du feu ;

 

Ils ont perdu la bataille

 

Contre un ordre beaucoup plus grand qu'eux.

 

 

 

Dans les arcanes des grandes cours,

 

« L'Ordre » forme des armées d'inconscients,

 

Qu'il renvoie, après leurs séjours,

 

Mettre nos pays à feu et à sang.

 

 

 

Armés de belles paroles,

 

Ils squattent nos places et nos squares ;

 

Brandissant des banderoles

 

Sournoises, sensées redonner l'espoir.

 

 

 

Les mentors ont mis dans leurs bouches

 

Les mots que nos peuples ont de plus chers ;

 

Pour masquer les desseins louches

 

Qu'ils ont toujours couvé contre nos pairs.

 

 

 

Démocratie et liberté ;

 

Quoi de plus nobles pour nous opprimés,

 

Si la panacée concoctée

 

N'avait pas l'objet de nous décimer ?!

 

 

 

Ce n'est pas par amour pour nous

 

Que l'Ordre des nantis se démène,

 

Mais pour le pétrole et les sous

 

Dont notre chère terre est pleine.

 

 

 

A part quelques agitateurs,

 

Manipulés, nous ne sommes pas fous ;

 

Nous savons que votre bonheur

 

N'est complet, qu'une fois nous tous à genoux !

 

 

 

La folie serait de croire

 

Que c'est à vous seuls qu'on doit nos larmes ;

 

Ceux à qui on doit en vouloir,

 

Avant vous, ce sont nos tueurs d'espoir.

 

 

 

Ce sont nos gueux couronnés rois,

 

Armés d'injustice et d'ignorance,

 

Qui nous ont fait cibles de choix

 

D'un Ordre né de notre déchéance.

 

 

 

Votre morale est dans vos coffres,

 

Vous êtes sourds à la colère de Dieu ;

 

Vous pillez, en plus de ce qu'on vous offre,

 

Le peu qu'il reste sous nos cieux !

 

 

 

Comme nos tyrans, vous payerez

 

Tôt ou tard vos menées infamantes

 

Et les souffrances endurées ;

 

La justice de Dieu est immanente !

 

Partager cet article
Repost0
8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 08:28

sans-titre-copie-1.png

 

Je n'en peux plus, j'ai les chevilles en feu ;

 

Un vilain moustique a pris pour cible,

 

Mes pauvres chevilles, comme dans un jeu ;

 

Je suis dans une colère terrible !

 

 

 

Me grattant comme un fou, impuissant.

 

Je ne parvenais ni à l'attraper,

 

Ni à soulager mes chevilles en sang,

 

Que sa dégueulasse trompe pompait.

 

 

 

Je me croyais fort, mais cette bestiole

 

Née apparemment pour pourrir ma vie,

 

avec ses vols planés et cabrioles,

 

Gagnait haut la trompe, sur mes nerfs en vrille.

 

 

 

Mes gestes désespérés battaient l'air

 

Dans l'espoir vain de le décourager ;

 

Il ne s'éloignait de mes basses chairs,

 

Que pour mes oreilles où il buzzait.

 

 

 

Défait, je rêvais d'une vie prochaine,

 

Où ayant enfin la même taille,

 

Que cet insecte, et fort de ma haine,

 

Je gagnerai contre lui la bataille.

 

Partager cet article
Repost0
7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 10:45

 

images-copie-3.jpg

Mon ami est un brave fonctionnaire

 

Qui ne faire rien d'autre que fonctionner;

 

Travailler c'est tout ce qu'il sait faire,

 

Il n'a fait que ça, au fil des années.

 

 

 

Mon ami est une brave personne,

 

Honnête, gentille et disciplinée,

 

Que tout le monde avait à la bonne;

 

Que la hiérarchie avait couronné.

 

 

 

Le travail passait avant tout, pour lui,

 

Il le faisait puis aidait ses amis ;

 

Ponctuel, par temps de grève ou de pluie,

 

Tout ça, au détriment de sa petite famille.

 

 

 

Par son grand mérite et son zèle,

 

Il avait gravi tous les échelons ;

 

Mais au lieu de devenir plus belle,

 

Sa vie devint fade, avec le temps.

 

 

 

Il n'avait pas vu les années passer

 

Occupé qu'il était à tout donner.

 

Il se réveillait, le moral cassé,

 

Le physique fourbu, la mine fanée.

 

 

 

L'administration, cette bête ingrate,

 

Lui avait pompé toute sa substance ;

 

Elle mit un fil doré à sa patte

 

Pour, ainsi, tromper sa vigilance.

 

 

 


La veille du départ à la retraite,

 

Il était passé à côté de tout :

 

Jamais vécu, jamais fait la fête,

 

Et déjà il se rapprochait du trou.

sans-titre.png

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Eachman:
  • : RIEN DE CE QUE JE POSTE SUR CE BLOG N'EST PERSONNEL OU AUTOBIOGRAPHIQUE. CES POÈMES NE SONT QUE LE FRUIT DE L'OBSERVATION ET DE L'EMPATHIE...
  • Contact

Recherche

Liens