4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 06:51

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A la périphérie de la ville

 

Un triste ouistiti comptait les jours.

 

Depuis qu'un riche et vieux débile,

 

avait abrégé son libre parcours.

 

 

 

Ayant été pris en très bas âge,

 

Il n'avait gardé de ses semblables,

 

Hélas, qu'une très vague image

 

Et quelques souvenirs pas très fiables.

 

 

 

Il grandit seul et, une fois pubère,

 

Au milieu d'animaux domestiques,

 

Fut confronté au réveil de la chair

 

Et devint un singe romantique.

 

 

 

Il se sentit bien seul quand vint la nuit

 

Et, en mal d'amour, se mit en quête

 

D'une gentille femelle autour delui

 

Pour s'amuser et faire la fête.

 

 

 

En guise de potentielles amantes,

 

Il ne trouva que deux bêtes à poil ;

 

Une chienne un peu trop bruyante

 

Et une chatte aux griffes fatales ;

 

 

 

Étant mus par les rêves qui nous hantent,

 

A l'appel pressant de mère nature,

 

Lorsque la vie devient contraignante,

 

On s'adapte, pour la rendre moins dure.

 

 

 

 

 

Il pesa le contre, pesa le pour ;

 

La chatte l'emporta par sa douceur.

 

Elle avait tout pour susciter l'amour ;

 

Restait à trouver la clé de son cœur.

 

 

 

Elle vivait confinée dans la maison

 

Et, comme lui, manquait de tendresse ;

 

Elle finit donc par entendre raison

 

Et rentrer ses griffes, pour les caresses.

 

 

 

Après la cour, ils se retrouvèrent

 

Dans un coin, sur une pile de linge,

 

A l'appel des sens, par une nuit d'hiver...

 

Ils eurent une portée de « chinges ».

 

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 20:02

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Ne pas rencontrer ton prince charmant, ne veut pas dire que tu n'es pas une princesse!

 

 

Allongée, le regard perdu

 

Entre les joies réticentes,

 

Tu ressasses les coups tordus

 

d'un sort aux crasses abondantes.

 

Ta nuit rêve de caresses,

 

Et d'aubes parfumées de fleurs.

 

Dans ton lit, seule, tu paresses,

 

L'âme lasse, le coeur en pleurs.

 

Le jour viendra te débusquer,

 

T'appellant vers la lumiere,

 

Vers tous les bonheurs confisqués

 

Dont il ne reste que prieres.

 

En attendant, ta nuit s'étire

 

interminable de tristesse,

 

Tu n'as connu que le pire;

 

La vie ne tient pas ses promesses.

 

Le sommeil boude tes yeux rougis

 

Te refusant lejuste repos,

 

Tu danses avec la bougie

 

Faute du prince qu'il te faut.

 

Patience, princesse, tu verras,

 

De cette langueur qui t'étreint,

 

Un jour nouveau se lèvera

 

T'éclairant un royal chemin.

 

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 17:13

576011_451220318241958_1276424137_n.jpg LE TEXTE EST PLUS EXPLICITE, A PRESENT ! 

 

 

Lobby, médias et services

 

Redoublent d'efforts et de vice

 

Pour mobiliser l'ignorance

 

Et la rage de leurs complices

 

A des fins dominatrices

 

Malgré notre désespérance.

 

 

Nous voyons clair dans vos desseins

 

Vos beaux principes n'y changent rien.

 

Vous dites vouloir notre bonheur?

 

Vous rêvez de printemps soudains

 

Qui balaieraient tous les vilains

 

qui nous gouvernent par la terreur,

 

Mais vos véritables objectifs

 

Sont de mettre vos sales griffes

 

Sur ce qu'il reste de richesses

 

Laissées par nos vils califes.

 

Croyez-vous que nous sommes naïfs

 

Et marcherons sous vos caresses?

 

 

 

Dans vos rêves de croissance,

 

Nous sommes tarés de naissance,

 

Indignes de nos territoires.

 

Profitant de votre puissance

 

Vous redoublez de nuisance

 

Annihilant tous nos espoirs.

 

 

 

On est mieux que dans vos rêves;

 

On est des arbres gonflés de sève,

 

Mais vous souffrez de cécité.

 

On traque sans aucune trêve

 

Tous les soleils qui se lèvent,

 

Malgré l'ambiante obscurité.

 

 

 

Que peut-on dire? Que peut-on faire?

 

Ne vaut-il pas mieux se taire,

 

Puisqu'elle fait peur, la vérité?

 

En tant que peuples on espère

 

Tisser au fil de nos chimères

 

Un bonheur pour l'éternité.

 

 

 

Si vous autres pouviez lire

 

Les pensées qui peuvent fleurir

 

Dans nos esprits de pauvres mortels,

 

Nos rêves pourraient vous dire

 

Dans l'ébauche de nos sourires

 

Nos espoirs d'une vie plus belle.

 

 

 

Vos intrigants verraient mourir

 

Les complots qu'ils veulent ourdir

 

Dans les coins sombres de nos ruelles.

 

Mais nos rêves ne pouvant suffire

 

Comme arme contre le pire,

 

Notre lutte est virtuelle.

 

 

 

Dames Histoire et Expérience

 

Nous ont appris dans la souffrance

 

A ne compter que sur nous même,

 

Pour ne laisser aucune chance

 

A ceux qui guettent l'imprudence

 

Pour devenir notre problème!

     

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 12:07

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Un vieux pavé branlant qui dépassait

 

le reste des carrés bien alignés,

 

dans une ruelle, en eut assez

 

Des coups de pied et s'était résigné

 

A tomber un jour sur le coup fatal

 

Qui de la pointe d'une vieille botte

 

viendra mettre fin à une vie banale

 

meublées de semelles et de culottes.

 

Dans cette étroite rue de Rome,

 

Il en a vu de toutes les couleurs,

 

Lui le témoin de la folie des hommes

 

Acteur passif de toutes les douleurs.

 

Du baiser furtif, à la sortie des cours,

 

Aussi attendrissant que maladroit,

 

Entre ados qui découvrent l'amour,

 

Et la chaleur humaine contre le froid,

 

A celui lubrique au cœur de la nuit

 

entre des adultes qui enfin osent

 

Sous prétexte de s'abriter de la pluie

 

Braver les tabous et portes closes.

 

On a beau dire, même un cœur de pierre,

 

Finit, à la longue, par réagir

 

Même planté aux trois quarts sous terre

 

Aux épreuves que la vie fait subir.

 

Sur la marche d'une porte cochère,

 

Une dame en deuil s'était assise

 

En face de lui, pas plus tard qu'hier

 

Pour libérer ses larmes en crise.

 

Le cœur brisé cette gentille dame

 

Venait à peine de quitter l'église,

 

Où elle avait confessé son drame

 

Croyant que les prières suffisent.

 

Voyant que sa douleur était trop grande

 

Pour tenir dans une simple confession,

 

Elle libérait sur le sort immonde

 

Toutes ses larmes et son émotion.

 

Les yeux braqués sur la surface lisse

 

Du pavé humide, cette maman,

 

Après avoir perdu son unique fils,

 

Venait d'être quittée par son amant.

 

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 17:18

L'amour et la haine sont deux faces

D'une même et unique pièce;

L'un ferme le cœur et le rend de glace,

L'autre l'ouvre et l'emplit de tendresse.

 

Celui dont l'amour gouverne les quêtes

Laissera son empreinte sur les cœurs,

Le haineux, lui, malgré ses conquêtes,

Mourra seul, dans son coin, dans la douleur.

 

Le géant qui aime devient petit

S'il perd celle qui a ravi son cœur;

Il en perd le sommeil et l'appétit

puis peu à peu dépérit et se meurt.

 

Le démuni qui a l'heur d'être aimé

Plane de bonheur, malgré l'infortune,

Il se sent plus grand, plus fort que jamais

Et rêve de décrocher la lune.

 

Sans amour nulle grandeur n'est possible.

Les grands destins ne peuvent s'accomplir

Que si derrière les enfants terribles

Il y a des femmes qui soupirent.

C'est dans l'âme sœur qu'on puise son élan;

On ne bâti pas des empire pour soi;

sans Ève, la vie serait un puits sans fond,

Sans écho, dans la douleur ou la joie.

 

Il vaut mieux aimer, quitte à en souffrir,

plutôt que livrer son cœur à la haine;

Aimer, même dans les larmes, fait fleurir

L'espoir dans le cœur gonflé de peine.

 

 

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:30

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Je dois à ton cœur ma paix intérieure

 

Et à ta tendresse ma sérénité ;

 

Je te vois dépérir et je me meurs

 

D'avoir du mal à te ressusciter.

 

J’ai appris à mesurer la douceur

 

Dans la beauté de tes yeux de velours,

 

Et dans l’harmonie de tes traits, mon cœur

 

A enfin trouvé un sens à l’amour.

 

Fort de ton appui, je me réveillai

 

A la vie et à la beauté des choses ;

 

Un rien suffisait, pour m’émerveiller,

 

Je voyais à travers les portes closes.

 

Avant, pour moi, les pires souffrances

 

Étaientcelles infligées à la chair,

 

À présent je les sens qui s’élancent

 

Au moindre orage de tes yeux clairs.

 

Relève la tête et souris-moi,

 

La tristesse offense les anges ;

 

Rien n'est plus lourd à porter que le poids

 

De l'inertie dans laquelle tu plonges.

 

Il te suffira de me dire quoi faire

 

Pour ramener à la vie ton sourire ;

 

je défierais les flammes de l'enfer

 

Pour revoir ta mine s'épanouir.

 

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 23:35

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 Je tiens à préciser que cette caricature s' est inspirée du portrait fait par un collegue de sa belle mere...(Ceci pour lever toute équivoque ;-) 

 

Tu ne ressembles à rien… comme deux gouttes d’eau ;

Tout compte fait, tu as les yeux de ma tortue.

Pour raisonner tu résonnes… tu as tout faux ;

La loquacité chez toi tient lieu de vertu.

 

Tes prunelles muettes sont des reproches,

Même quand tu fais ton petit air de chien battu ?

Tu as beau être belle, je te vois moche,

Avec ton look de travers et ton regard pointu.

 

Tes pleurs donnent envie d’éclater de rire,

Tes rires, donnent parfois envie de pleurer ;

Ton exubérance assassine le sourire

Et tes moments de blues donnent lieu d’espérer.

 

J’essaye de trouver forme à ton apparence,

Mais mes yeux éprouvés glissent sur tes contours ;

Tes courbes alambiquées vont dans tous les sens

Eprouvant mon regard qui appelle au secours.

 

Quand tu ne comprends rien et tu es confuse,

C’est toujours l’autre qui a manqué de clarté ;

Toi, tu sais tout, tu es la science infuse ;

Que tu puisses te tromper est à écarter !

 

Mais je ne sais quoi faire, je ne sais quoi dire,

Sachant qu’en épousant ta fille, pour le meilleur,

Je me faisais épouser par toi, pour le pire,

Acceptant par là-même tes sautes d’humeur !

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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 12:27

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Dans un pays voué à la prospérité,

On est livré au stress et à l’angoisse.

Ceux qui nous gouvernent ne l’ont pas mérité ;

Ils doivent tous leur fortune à leur paroisse.

 

Ils sévissent et se font une clientèle

Chez des analphabètes bilingues, acquis

A leurs rodomontades de faux rebelles,

Qui n’ont connu que la planque, dans nos maquis.

 

Avec pour seul bagage l’improvisation,

Ces mulets sont montés à l’assaut du pays ;

Ils ont mis à genoux notre grande Nation

Et l’ont soumise à la pire des saillies.

 

Ils ont collés au pouvoir telles des tiques,

Défendant becs et ongles la vache laitière,

Maniant tantôt la carotte, tantôt la trique,

Ils s’enrichirent et semèrent la misère.

 

Maudits soient-ils autant de fois que de hitistes 

Adossés, las, contre les murs de nos cités !

Maudits soient-ils autant que les taudis tristes

Qui défigurent nos quartiers phagocytés !

 

Maudits soient-ils, ces géniteurs de l’ignorance

Qui ont coulé l’Education et l’Ecole,

Ont vidé nos diplômes de leur substance,

Et livré tous nos terreaux aux herbes folles !

 

Ils sont les artisans de cette impasse,

Où la mise-à-sac, le vol et la corruption

Sont les mots d’ordre d’une nouvelle classe,

Qui trouve son compte dans la putréfaction.

 

Maudits soient-ils pour les larmes que nous versons

Sur l’avenir hypothéqué de nos enfants ;

Maudits soient-ils, pour tout le sang des innocents,

Tombés victimes des luttes entre leurs clans !

 

Face à l’état pitoyable de nos quartiers,

Transformés en tristes ghettos et en bazars ;

 

Face à nos rues et façades dénaturées,

Nous ne pouvons que maudire ces charognards !

 

Dans un pays réputé être un havre,

Un peuple d’aigles dirigé par des vautours,

Ne peut se trouver qu’au milieu des cadavres

Et verser des larmes de sang sur son parcours !

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 19:36

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Cette nuit, j’ai rêvé qu’une très jolie fleur

Avait, entre deux pavés, jeté ses couleurs.

J’ai vu le ciel de Pékin tout à coup s’ouvrir

Sur de clairs lendemains où la cité respire.

Le printemps, déclaré arabe, cyniquement,

S’était de nouveau paré de roses en boutons.

Dans mon rêve doré, le monde occidental

Cessait enfin d’ignorer qu’il faisait du mal

En noyant une région dans un bain de sang

Pour la fille de Sion et son peuple arrogant.

Dans ce rêve, Wall-Street avait fermé ses portes ;

Les banques parasites étaient enfin mortes.

Une nouvelle monnaie venait de voir le jour :

Le « Sourire » renaîssait et avait partout cours.

On rendait à la terre, sous forme de ferraille,

Les armes, les guerres et les funérailles,

Puis, ayant eu marre des marchands de la foi,

On mettait au placard les croissants et les croix.

Pour couronner tout, mon pays mal gouverné,

Se débarrassait des fous qui l’avaient berné.

Un sourire satisfait éclairait les visages,

Dans un monde parfait gouverné par des sages.

Je respirai un bon coup et ouvrit les yeux

Sur un futur au clou dans un monde en feu.

Les leçons à tirer seraient trop nombreuses,

Mais vu les intérêts, elles sonnent bien creuses. 

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 20:17

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A souvent vouloir être heureux sans effort,

On finit par croire que le bonheur est mort.

Commencez d’abord par vous remettre en cause,

Cherchez votre tort, dans les portes closes !

Peut-être êtes-vous seul car péchant par orgueil,

Contre ceux qui veulent franchir un jour votre seuil ?

Si vous n’y prenez garde le cœur devient aride

Puis se lézarde et s’habitue au vide.

Le cœur solitaire est une cheminée sans feu,

Il est un sanctuaire déserté par les Dieux.

Trouvez quelqu’un à aimer… à aimer vraiment !

Il meurt, le cœur fermé ; on ne vit qu’en aimant…

Laissez le sourire rehausser ce visage

Qui, par peur du pire, donne une triste image.

La vie est souvent dure et pleine de problèmes

Mais une chose est sûre, elle l’est moins si on s’aime !

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